Dans la tourmente depuis plusieurs semaines, le président de la Fédération française de football Noël Le Graët a «fermement» démenti les accusations d’harcèlement sexuel.
Noël Le Graët a assuré sa défense. Mis en cause par divers témoignages de collaboratrices, le président de la Fédération française de football a «totalement et fermement» démenti les accusations d’harcèlement sexuel à son encontre, dans une interview au Parisien. «Je n’ai jamais eu le moindre geste déplacé de toute ma vie envers une femme», a-t-il assuré.
«Ce ne sont pas des accusations, mais des rumeurs qu’on fait circuler sur la base de témoignages anonymes. Je n’ai jamais harcelé personne. Je n’ai pas, davantage, envoyé de SMS», a ajouté le dirigeant breton, récusant avoir envoyé des messages à caractère sexuel à des employées. Il s’est même dit victime d’une cabale et assure avoir été blessé par toute cette agitation.
«Pendant plusieurs jours, mon nom a été jeté en pâture. On m’a affublé de tous les maux. J’ai pris une vague en pleine face. Avec le tribunal Twitter, certains procureurs médiatiques, cela devient une horreur. Trop, c’est trop. Cela me blesse terriblement aujourd’hui…», a confié celui est à la tête de la FFF depuis 2011.
Noël Le Graët a également balayé les prétendues affaires de violences sexistes et sexuelles, mais aussi d’harcèlement sur mineurs au sein même de la Fédération. «Il faut arrêter ! Il n’y a aucune affaire cachée d’agressions ou de harcèlements sexuels à la FFF. Depuis que je suis président, tous les dossiers de maltraitance présumée portés à ma connaissance ont été traités. Tous ! (…) La FFF, ce n’est pas le Moyen Age ni le Far West…», a-t-il martelé, tout en affichant sa «sérénité» en attendant les conclusions de l’audit du ministère des Sports. Et elles devraient être connues après la Coupe du monde au Qatar.