Ronaldo, la légende brésilienne du football, s’est confié à la presse espagnole sur la santé mentale des sportifs et a indiqué suivre une thérapie.
Les langues commencent à se délier sur ce sujet tabou. A l’occasion de la sortie du documentaire «The Phenomenon», le Brésilien Ronaldo a évoqué la question de la santé mentale des sportifs et a même confié avoir décidé suivre une thérapie.
«Je suis une thérapie depuis deux ans et demi et je comprends beaucoup mieux même ce que je ressentais avant, a confié «R9» à Marca. Je regarde en arrière et je vois que oui, nous avons été exposés à un très, très grand stress mental et sans aucune préparation pour cela.»
Le Brésilien, légende du Brésil et ancien coéquipier de Zinédine Zidane au Real Madrid entre autres, n’est pas le premier à se confier sur le sujet. Avant lui, la gymnaste américaine Simone Biles et la joueuse de tennis japonaise Naomi Osaka ou encore le basketteur Demar DeRozan l’ont récemment évoqué. Il faut dire qu’aujourd’hui, la santé mentale commence à d’avantage être pris en considération.
The official trailer for The Phenomenon: The Rise, Fall & Redemption of Ronaldo is finally here!
I hope fans love watching it as much as I enjoyed making it.
Stay tuned for more details pic.twitter.com/8Gj7jbK7EE— Ronaldo Nazário (@Ronaldo) October 3, 2022
«A cette époque, on ne se préoccupait pas de la santé mentale des joueurs, a confié celui qui est désormais propriétaire de clubs (Valladolid en Espagne et Cruzeiro au Brésil). Aujourd'hui, ils sont beaucoup mieux préparés, ils reçoivent l'attention médicale dont ils ont besoin pour faire face au quotidien et les joueurs sont davantage étudiés : les profils de chacun, comment ils réagissent, comment ils devraient réagir.... A mon époque, il n'y avait rien de tout cela, malheureusement, parce que nous avons toujours su que le football peut être très stressant.»
Ronaldo évoque un problème générationnel. A son époque, il n’y avait pas d’encadrement autour de la dépression. «La réalité est que nous ne savions même pas que ce type de problème existait, rappelle-t-il. Ce sujet était absolument ignoré de notre génération. Beaucoup, évidemment, ont traversé des moments terribles... C'est vrai que les problèmes étaient évidents, mais les solutions n'étaient pas facilement accessibles.»