Le cinquième homme interpellé et placé en garde à vue lundi dans le cadre de l’affaire Kheira Hamraoui a été présenté à un juge d'instruction en vue de sa mise en examen. Il est soupçonné d’avoir participé à l’agression de la footballeuse survenue le 4 novembre 2021, dans une rue de Chatou (78).
L’étau se resserre dans l’affaire Kheira Hamraoui. Le cinquième suspect, qui avait été interpellé et placé en garde à vue lundi par les enquêteurs de la brigade de répression du banditisme de la police judiciaire de Versailles, a été présenté à un juge d'instruction en vue de sa mise en examen. Domicilié à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), l’individu, âgé d’une vingtaine d’années, est soupçonné d’avoir participé à l’agression de la joueuse du PSG le 4 novembre 2021 à Chatou. Il pourrait même être le cinquième homme recherché depuis plusieurs jours par les enquêteurs.
Au cours de sa garde à vue, le suspect n'a pas reconnu les faits, ni évoqué le rôle d'instigatrice d'Aminata Diallo, soupçonnée d'avoir orchestré l'attaque de son ancienne coéquipière après une soirée entre joueuses dans un restaurant de la capitale. La parquet a requis son placement en détention provisoire.
Deux semaines plus tôt, quatre hommes, également originaires de Villeneuve-Saint-Georges, avaient déjà été appréhendés avant d’être mis en examen pour «association de malfaiteurs» et «violences aggravées». Deux ont été incarcérés, alors que les deux autres ont été placés sous contrôle judiciaire. Durant leur garde à vue, un de quatre hommes aurait reconnu avoir porté des coups. Les trois autres ont simplement indiqué avoir été présents sur les lieux de l’agression.
Ils ont également mis en cause Aminata Diallo qu’ils ont présentée comme la «commanditaire» des violences. L’ancienne joueuse du PSG, qui nie toute implication dans cette affaire, a elle aussi été mise en examen. Remise en liberté après quatre jours en détention et placée sous contrôle judiciaire, elle a l’obligation de résider chez son père à Grenoble, avec un pointage hebdomadaire au commissariat et l’interdiction d'entrer en contact avec les joueuses et le club du PSG.