Roger Federer, qui prendra sa retraite ce week-end lors de la Laver Cup à Londres, a délivré une dernière conférence de presse ce mercredi. Voici ce qu’il faut en retenir.
Un double vendredi et c’est tout
«J'ai discuté avec Bjorn Borg qui était d'accord pour que je ne joue qu'un double le vendredi. On verra avec qui je jouerai. Je suis nerveux, je n'ai pas joué depuis longtemps.»
Son choix de prendre sa retraite
«Au début de l'été, je n'arrivais pas à augmenter le niveau d'intensité à l'entraînement. En phase de rééducation, il y a toujours des hauts et des bas. Mais dans mon cas, il fallait faire très attention. J'étais très fatigué par mes efforts. Je ne voulais pas prendre un risque trop élevé. J'ai subi plusieurs opérations. Le tennis est un sport brutal, il faut être capable de jouer plusieurs longs matchs à la suite. La partie la plus dure, c'est quand vous réalisez que c'est fini. J'ai longtemps pensé que je pourrais revenir sur le circuit. Tout le monde veut continuer à jouer pour toujours. Mais tout le monde doit quitter le circuit à un moment. (…) J'avais un peu peur de faire face aux médias, aux fans et de parler de ma retraite sans être émotif. Je voulais être heureux d'annoncer ma retraite. Je ne voulais pas que les gens s'inquiètent : je le vis bien !»
Pourquoi prendre sa retraite à Londres ?
«J'ai de grands souvenirs ici. Je ne voulais pas le faire à l'US Open, je savais que je ne pourrais pas y être. Avoir Bjorn Borg sur le banc pour mon dernier match, avec tous les gars à côté, c'est super. Je me suis toujours senti triste en voyant les joueurs prendre leur retraite, 90% du temps vous perdez et vous êtes seul.»
La relève du tennis
«Je suis déçu de ne jamais pouvoir affronter Carlos Alcaraz dans un match officiel. Le circuit est entre de bonnes mains. Pendant des années, les vainqueurs de Grand Chelem étaient les mêmes. Je me suis entraîné avec Alcaraz quand il était encore un junior à Wimbledon. C'était des bons entraînements, il frappait bien la balle.»
Son regard sur sa carrière
«Je suis fier de ce que j'ai accompli. Tout n'a été qu'un bonus après mon quinzième Grand Chelem à Wimbledon. Mais chasser les records n'a jamais dicté ma carrière. Le plus important était d'être heureux sur le court.»
Pas un fantôme à la retraite
«Je veux que les fans sachent que je ne serai pas un fantôme après ma retraite. Vous me verrez toujours.»