Ce samedi, la footballeuse Kheira Hamraoui a pris la parole à travers ses réseaux sociaux et a notamment indiqué «faire confiance à la justice». Sa déclaration survient au lendemain du placement en détention provisoire de son ancienne coéquipière, Aminata Diallo.
Un long message. Alors que la footballeuse Aminata Diallo a finalement été placée vendredi en détention provisoire, après une mise en examen pour «violence aggravée» et «association de malfaiteurs» contre son ancienne coéquipière au PSG Kheira Hamraoui, cette dernière a «décidé de sortir du silence» sur les réseaux sociaux ce 17 septembre.
— Kheira Hamraoui (@kheirahamraoui) September 17, 2022
Si son agression à coups de barre de fer, dans laquelle quatre individus seraient impliqués, remontent au 4 novembre 2021, la sportive reste «hantée nuits et jours» par cette «sombre soirée qui a fait basculer sa vie personnelle et professionnelle», a-t-elle tout d’abord confié sur Instagram et Twitter, ajoutant avoir cru «mourir».
Pourtant victime, Kheira Hamraoui a dénoncé «les insultes injustifiées dont elle a été la cible sur le terrain, ainsi que le harcèlement subit sur les réseaux sociaux, sans oublier les menaces de morts reçues», après son agression.
Kheira Hamraoui fait confiance à la justice
Pour rappel, après avoir soupçonné Aminata Diallo dans un premier temps, l’enquête s’était ensuite orientée vers Eric Abidal, révélant au grand jour une histoire d’infidélité de la part de l’ancien footballeur français, envers son épouse, Hayet Kebir.
L’internationale Française a ainsi estimé avoir «été victime d’une surprenante cabale médiatique», cependant elle a réitéré «sa confiance envers la justice pour qu’éclate la vérité et que son honneur soit lavé».
Loin de tourner le dos à sa passion et toujours sous contrat avec le club Parisien jusqu’en 2023, Kheira Hamraoui reste néanmoins à l’écart du groupe professionnel pour la saison en cours. Malgré tout, elle espère à l’avenir que «son nom soit à nouveau seulement associé aux pages sportives et quitte les rubriques judiciaires».