Le combattant français Ciryl Gane, qui s’est imposé contre Tai Tuivasa, samedi lors du premier UFC Paris, a confié qu’il s’était cassé la main droite lors de l’affrontement.
Une victoire mais un très gros bobo. Vainqueur de l’Australien Tai Tuivasa, samedi à l’UFC Paris, Ciryl Gane est ressorti de l’octogone avec un fracture à la main droite.
Une blessure qui va laisser «Bon Gamin» au repos pendant quelques mois. Une opération sera en effet nécessaire pour «réparer» son os de la main droite.
«J’ai continué à frapper malgré ça, a-t-il expliqué dans un live sur sa chaîne Twitch ce lundi. Je vais me faire opérer mercredi après-midi. J’aurai ensuite deux mois d’immobilisation et je ne pourrai pas retaper dans un sac de frappe avant cinq mois.»
L’occasion parfaite pour se reposer physiquement et mentalement. Mais surtout de voir comment tout va évoluer dans sa catégorie des poids lourds. Actuel n°1 des challengers, le Français a confié samedi vouloir une nouvelle chance pour le titre. Problème, Francis Ngannou, champion en titre, s’est récemment fait opérer du genou et est hors de forme. Sans oublier que le Camerounais n’est pas encore contractuellement à jour avec l’UFC.
Derrière lui, tout le monde attend le choc, a priori en décembre, entre Stipe Miocic et Jon «Bones» Jones, star de l’UFC et du MMA, qui a décidé de monter des lourds-légers aux lourds. Si victoire de «Bones» il y a, Dana White, patron de l’organisation, voudra évidemment le Ngannou-Jones. A moins qu’un Jones-Gane n’ait lieu avant.