A moins de deux semaines du départ à Copenhague (Danemark), la menace plane sur le Tour de France après les nombreux cas de covid-19 qui ont décimé le Tour de Suisse, dernière course majeure avant la Grande Boucle.
Une véritable hécatombe. Le Tour de Suisse, qui s’est achevé, ce dimanche, avec la victoire finale de Geraint Thomas, a été décimé par de nombreux cas de Covid-19. Avant la dernière étape, un contre-la-montre remporté par Remco Evenepoel à Vaduz (Liechtenstein), Peter Sagan avait notamment dû se retirer de la course après un contrôle positif.
«Je n’ai aucun symptôme et je me sens bien mais je dois abandonner la course», a posté sur son compte Twitter le Slovaque, vainqueur de la 3e étape en début de semaine. Comme lui, une quarantaine de coureurs ont également dû renoncer. Au total, quatre équipes (Jumbo, Emirates, Bahrain, Alpecin) sur les 22 engagées se sont retirées dans leur totalité, alors que six autres ont perdu au moins un élément.
Une situation plus que préoccupante à moins de deux semaines du départ du Tour de France à Copenhague (Danemark). Surtout que le Tour de Suisse n’a pas été la seule course touchée. Le Tour de Slovénie a également été impacté. Pour le moment, les organisateurs du Tour de France 2022 (1er-24 juillet) ne prévoient pas encore de renforcement du protocole Covid-19 et comptent respecter les recommandations établies par l’Union cycliste internationale (UCI).
Mais les événements sur le Tour de Suisse et la recrudescence du nombre de cas ces derniers jours dans l’Hexagone pourraient contraindre l’organisation à adopter des mesures fortes. Comme lors des deux dernières éditions, durant lesquelles aucun cas positif n’avait été détecté, elle pourrait décider de mettre en place une bulle sanitaire très stricte afin de protéger le peloton de toute contamination.