Toyota a signé une cinquième victoire consécutive, ce dimanche, aux 24 Heures du Mans. Dans la Sarthe, le constructeur japonais a même réalisé un doublé avec le succès de la voiture n°8 devant la n°7.
Les années se suivent et se ressemblent pour Toyota. Le constructeur japonais a prolongé sa suprématie aux 24 Heures du Mans dans la catégorie reine (hypercar) avec un 5e triomphe consécutif, ce dimanche, avec la victoire de la numéro 8 du Suisse Sébastien Buemi, du Néo-Zélandais Brendon Hartley et du Japonais Ryo Hirakawa, devant la Toyota numéro 7. Vainqueur l’an dernier, l’équipage composé du Britannique Mike Conway, du Japonais Kamui Kobayashi et de l’Argentin Jose Maria Lopez a été victime d’un problème électrique dans la matinée qui lui a coûté la victoire et a finalement achevé cette 90e édition avec deux minutes de retard sur leurs coéquipiers.
Avant le départ sur le mythique circuit de la Sarthe, ce scénario était prévisible et ni l’écurie américaine Glickenhaus Racing ni Alpine n’ont pu contester la supériorité de Toyota. Pour sa deuxième participation, après avoir terminé à la 4e et 5e place l’année dernière, Glickenhaus peut néanmoins se féliciter d’avoir placé sur le podium la voiture n°709 de Ryan Briscoe, Richard Westbrook et Franck Mailleux, qui ont terminé à cinq tours des vainqueurs, tandis que la n°708 a pris la 4e place à 10 tours.
De son côté, Alpine a vu tous ses espoirs s’envoler dès les premières heures de course. La n°36 avait pourtant réussi à se glisser à la troisième place sur la grille de départ, grâce à un bonus de puissance temporaire accordé par les organisateurs. Mais elle s’est retrouvée entre les deux Glickenhaus dès le départ avant d’enchaîner les incidents mécaniques, les passages dans les graviers ou encore les sorties de piste pour finalement se classer à la 23e place, à 18 tours des Toyota.
Reste à savoir comment le constructeur français se relèvera de cet échec alors que des grands noms du sport automobile comme Ferrari, Porsche, Audi, Cadillac ou encore Peugeot se présenteront au départ l’année prochaine pour l’édition du centenaire (première édition en 1923).