Encore une fois muet, lundi soir, lors du match nul de l’équipe de France en Croatie (1-1), Antoine Griezmann reste sur une terrible série de 21 matchs toutes compétitions confondues sans inscrire le moindre but.
Antoine Griezmann ne traverse pas la meilleure période de sa carrière. Loin de là. Et ce n’est sûrement pas un hasard si Didier Deschamps avait choisi de mettre son attaquant sur le banc des remplaçants au coup d’envoi du match de Ligue des nations en Croatie. Que ce soit en club ou en sélection, le n°7 tricolore est en panne sèche d’efficacité depuis le début de l’année.
Son dernier but remonte au 6 janvier dernier en Coupe du Roi avec l’Atlético Madrid. Depuis cette réalisation, c’est le néant pour le natif de Mâcon. Et cette terrible série s’est prolongée à Split, où il a enchaîné un 21e match consécutif sans trouver le chemin des filets. Entré peu après l’heure de jeu à la place de Wissam Ben Yedder, il a pourtant eu deux grosses occasions, mais il n’est pas parvenu à les convertir.
Sur la première, sa tentative a été détournée par le portier Dominik Livakovic (76e), alors que sur la seconde, il n’a pas su profiter d’une mauvaise passe en retrait d’un défenseur croate dans les derniers instants de la partie. Après avoir bénéficié d’un contre favorable face au gardien adversaire venu à sa rencontre, il s’est retrouvé dans une position excentrée et n’a pas réussi à redresser sa frappe pour offrir la victoire aux Bleus.
Malgré cette interminable disette, il conserve le soutien de Didier Deschamps. «Il peut lui aussi avoir une période où il est moins bien. Même si en équipe de France, il a souvent été très bien et très influent. Il n’y a pas d'inquiétude, ces situations de fin de saison sont compliquées pour beaucoup de joueurs qui ont eu des saisons chargées», avait confié le sélectionneur tricolore avant le match en Croatie.
Il reste désormais deux matchs, contre l’Autriche et la Croatie, à Antoine Griezmann pour mettre un terme à cette mauvaise série et retrouver le goût du but. Au risque sinon de voir l’inquiétude grandir encore un peu plus à seulement cinq mois du coup d'envoi de la Coupe du monde.