Le patron est de retour aux affaires. Au meilleur moment. Novak Djokovic est venu à bout de Stefanos Tsitsipas, ce dimanche, en finale du Masters 1 000 de Rome (6-0, 7-6) pour s’offrir un 6e titre dans la capitale italienne et surtout faire le plein de confiance à une semaine de Roland-Garros.
De nombreuses interrogations entouraient le n°1 mondial depuis le début l’année. Plusieurs d’entre elles se sont envolées dans le ciel romain après ce premier sacre de la saison, son 38e en Masters 1 000. Novak Djokovic, à l’arrêt forcé durant le premier trimestre en raison de sa non-vaccination contre le Covid-19, a rassuré en même temps qu’il s’est rassuré de l’autre côté des Alpes avec le 87e titre de sa riche carrière, succédant dans la cité éternelle à Rafael Nadal qui inquiète beaucoup plus avant le rendez-vous Porte d’Auteuil avec son élimination en 8e de finale et un physique incertain.
S’il a été battu à Monte-Carlo, Barcelone puis en Serbie pour ses débuts sur la saison de terre battue, Novak Djokovic est apparu beaucoup plus fringant. En témoigne, son parcours à Rome, où il n’a pas concédé le moindre set, et la première manche de la finale, où il a éteint le Grec, qu’il avait battu l’année dernière en finale de Roland-Garros en cinq manches.
Le deuxième set a été plus accroché avec un Tsitsipas beaucoup moins timoré. La tête de série n°4 est même parvenu à breaker «Djoko» en début de manche, mais le Serbe a réussi à recoller avant de faire la différence au tie-break pour regoûter à la joie d’un sacre dont il a été longtemps privé. «Mon niveau de jeu s’est élevé. Je sais que ma meilleure forme sur terre arrive après quelques tournois et à Rome, c’était merveilleux», s’est-il réjoui.
Preuve qu’il faudra bien compter sur lui à Roland-Garros (22 mai-5 mai), où il se présentera comme l’un des favoris, si ce n’est le grand favori à sa propre succession.