La saison de Julian Alaphilippe, sérieusement blessé lors de Liège-Bastogne-Liège, semble très compromise.
Une Doyenne maudite pour le double champion du monde a conclu un printemps de douleurs et de déceptions. Transporté à Herentals, au centre médical utilisé par l'équipe belge Quick-Step pour ses blessés, le Français pourra-t-il reprendre la compétition les prochains mois ?
Ce mardi, la formation Quick Step a communiqué sur son état de santé. «Comme indiqué précédemment, Julian a deux côtes cassées, une fracture de l'omoplate et un hémopneumothorax, peut-on lire sur le communiqué. En raison de la complexité de son état, une période d'observation supplémentaire sera nécessaire avant de décider d'un plan de rétablissement. Il restera à l'hôpital pour le moment.»
Programmé chamboulé
De quoi s’interroger sur la durée de son indisponibilité et sur ses possibilités à être présent sur le Tour de France et s’il pourra défendre de son titre mondial en Australie.
La nature des blessures l'oblige à reconsidérer complètement sa saison. Le programme (repos, stage en altitude en mai, Dauphiné début juin) du futur trentenaire ne peut être que chamboulé.
A en croire, les nouvelles de ce mardi 3 mai, le Français pourrait manquer la Grande Boucle.
Ce, alors qu’il pensait en avoir fini avec son début de saison «en dents de scie», entre maladies et chutes. Julian Alaphilippe avait déjà chuté mi-avril, dans la Flèche brabançonne. «Même les chutes où tu te relèves sans avoir mal, ce n'est jamais anodin», rappelait-il avant Liège-Bastogne-Liège.
Cette fois, «Alaf» ne s'est pas relevé tout seul. Le voilà devant l'inconnue même s'il a déjà traversé des périodes difficiles, entre autres après sa chute dans le Tour des Flandres 2020 (double fracture à la main droite).