Mohamed Bayo avait rendez-vous avec la justice lors d’une audience de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. Et l’attaquant de Clermont a été condamné, ce mercredi, à deux mois de prison avec sursis pour «conduite en état d’ivresse» et «blessures involontaires» par le tribunal judiciaire de Clermont-Ferrand.
L’international guinéen, qui a également écopé d’une amende de 4.000 euros et vu son permis de conduire être suspendu, a accepté la peine proposée par le parquet. Le 24 octobre dernier, il avait provoqué un accident avec un autre véhicule après avoir grillé un feu tricolore à Chamalières (Puy-de-Dôme). Au volant de sa voiture avec un taux d’alcool de 0,88 g/l de sang, il avait été arrêté et placé en garde à vue pour «conduite en état d’ivresse» et «délit de fuite».
Il avait en effet tenté de fuir alors que le couple présent dans le véhicule impliqué dans l’accident avait été légèrement blessé. Le joueur de Clermont, qui avait reconnu publiquement les faits, avait expliqué avoir «paniqué» et «eu peur des conséquences». «Loin d’être lucide, j’ai, dans un premier temps, quitté les lieux, mais j’ai souhaité porter secours aux victimes et revenir pour assumer», avait-il indiqué dans un message posté sur les réseaux sociaux avant de présenter ses excuses.
«J’assume mes erreurs, j’assume ma responsabilité, et je souhaite du plus profond de mon cœur présenter toutes mes sincères excuses aux blessés, à leurs familles, leurs proches. Mais aussi à mon club, mes coéquipiers, mon entraîneur et son staff, à la ville de Clermont, à ma famille, et enfin à ceux qui sont là pour moi au quotidien», avait-il écrit.
Auteur de dix buts cette saison, Mohamed Bayo, qui avait déjà été condamné à suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière et à une suspension de permis déjà pour conduite en état d’ivresse, va désormais pouvoir se concentrer sur la fin de saison avec Clermont et aider le club auvergnat, 17e au classement, à se maintenir en Ligue 1.