Le Grand Prix d'Arabie saoudite de F1, qui doit se tenir ce dimanche 27 mars, «peut continuer comme prévu» malgré les attaques commises vendredi dans le pays, notamment sur une installation pétrolière proche du circuit de Djeddah.
Revendiquées par les rebelles yéménites Houthis, les attaques sur une installation pétrolère proche du circuit du Djeddah ne vont pas perturber le Grand Prix d’Arabie saoudite comme l’a assuré le promoteur du championnat, Formula 1.
«Formula 1 est en contact étroit avec les autorités compétentes à propos de la situation actuelle. Les autorités ont confirmé que l'événement pouvait continuer comme prévu et nous resterons en contact étroit avec elles et toutes les écuries et nous suivrons de près la situation», a précisé l'organisateur dans un communiqué.
16 attaques menées par les Houthis
Ces attaques interviennent à la veille du septième anniversaire de l'intervention de la coalition militaire dirigée par Ryad au Yémen pour soutenir le gouvernement yéménite face aux Houthis, proches de l'Iran. Elles n'ont fait aucune victime selon Ryad.
Les rebelles ont mené 16 attaques dans le Sud et à Djeddah (ouest) visant différentes infrastructures, dont une centrale électrique, une station d'eau et des installations pétrolières, a indiqué la coalition dans un communiqué.
La plus impressionnante a eu lieu à Djeddah contre des réservoirs du géant pétrolier Aramco, provoquant un gigantesque incendie.
Le porte-parole de la coalition, Turki al Maliki, avait d’ailleurs assuré que l'incident n'aurait pas d'impact «sur les activités à Jeddah».