Ashleigh Barty, n°1 mondiale de tennis, a annoncé à la surprise générale mercredi sa retraite anticipée, à seulement 25 ans. Voici les raisons de cette décision.
Au sommet du classement WTA depuis septembre 2019, celle qui était devenue en janvier la première Australienne a remporté l’Open d’Australie, a décroché dans sa carrière 15 titres en simple, dont trois en Grand Chelem.
«Je suis tellement heureuse, et je suis tellement prête et je sais juste maintenant dans mon cœur qu'en tant que personne, c'est la bonne décision, a déclaré Ashleigh Barty, en larmes, dans un message vidéo réalisée aux côtés de son ancienne partenaire de double, Casey Dellacqua. Le succès pour moi c'est savoir que j'ai tout donné, tout ce que je pouvais. Je suis comblée, je suis heureuse, et je sais combien de travail il faut pour donner le meilleur de soi-même.»
Mais alors pourquoi s’arrêter ? «C'est juste que je n'ai plus ça en moi. Je n'ai plus l'énergie physique, la volonté émotionnelle et tout ce qu'il faut pour se dépasser au plus haut niveau», explique-t-elle tout en ajoutant être «absolument épuisée».
Des attentes sur elle
Ces déclarations font écho aux tourments psychologiques de la Japonaise Naomi Osaka, ancienne N.1 mondiale.
Barty a commencé à jouer au tennis enfant à Brisbane, la capitale de l'Etat du Queensland, et a remporté le titre de championne junior de Wimbledon à 15 ans en 2011.
Mais les attentes liées au succès ont eu raison d'elle et, trois ans plus tard, elle a abandonné le tennis pour le cricket, en jouant dans le championnat professionnel féminin australien.
Elle est revenue au tennis après une saison d'absence, signant son premier triomphe en Grand Chelem à Roland-Garros en 2019 et devenant la première Australienne N.1 mondiale depuis Evonne Goolagong-Cawley cinquante ans plus tôt.
Pour rappel, l'Australienne avait déclaré après sa victoire à l'Open d'Australie souhaiter prendre du temps pour réfléchir à sa carrière, faisant ainsi la tournée américaine à Indian Wells et Miami.
Elle s'est fiancée l'année dernière à son petit ami de longue date, Garry Kissick, toujours présent en tribunes lorsqu'elle jouait.