Il a fait honneur à son statut de porte-drapeau. Auteur de débuts de Jeux Paralympiques décevants, Benjamin Daviet s’est offert une belle revanche, ce mercredi, avec une médaille d’or décrochée sur le sprint ski de fond.
Sous les températures printanières à Pékin, avec un thermomètre qui affichait près de 17°C dans la ville voisine de Zhangjiakou, Benjamin Daviet a effacé sa désillusion de la veille et sa sixième place en biathlon moyenne distance, qui avait fait naître une pointe de «colère» en lui.
«J’avais tellement de colère en moi d’avoir fait n’importe quoi sur les deux premières (courses des Jeux), que du coup j’ai tout déchargé aujourd’hui», a lâché le natif d’Annecy qui a devancé l’Allemand Marco Maier et l’Ukrainien Grygorii Vovchynskyi.
Et cette médaille d’or est une juste récompense après quatre ans de sacrifices pour préparer ces Jeux Paralympiques. «Je remercie ma fiancée pour ces quatre ans d’enfer que je lui ai fait vivre. Parce qu’on ne se voyait que les weekends, et tout ça pour préparer les Jeux», a confié le triple champion olympique en 2018 (fond et biathlon).
Avec cette quatrième médaille d’or, la sixième au total, la France occupe la quatrième place du tableau des médailles, comme il y a quatre ans à Pyeongchang, où les Bleus avaient décroché au total 20 médailles (7 en or, 8 en argent et 5 en bronze).