Sa participation était plus qu’incertaine. Mais Novak Djokovic, non-vacciné contre le Covid-19, devrait bien être présent Porte d’Auteuil et disputer Roland-Garros en mai prochain (22 mai-5 juin), avec la suspension du pass vaccinal en France à partir de 14 mars.
Le Serbe a dû accueillir comme un soulagement les annonces, ce jeudi, de Jean Castex. Alors que la situation sanitaire s’est améliorée dans l’Hexagone, le Premier ministre a indiqué que «les conditions sont réunies pour une nouvelle phase d’allègement des mesures». Et la principale d’entre elles concerne la levée du pass vaccinal qui ouvre en grand la porte à la présence de Novak Djokovic sur la terre battue parisienne, jusque-là fortement compromise.
Au terme d’un long imbroglio, «Nole» avait été expulsé mi-janvier d’Australie et n’avait pu défendre son titre à Melbourne. Et quelques semaines plus tard, il avait assuré qu’il préférait renoncer à Roland-Garros (22 mai-5 juin), ainsi qu’à Wimbledon (27 juin-10 juillet), plutôt que de se faire vacciner. «Oui, c’est le prix que je suis prêt à payer», avait-il affirmé dans une interview à la BBC, dans une volonté de rester maître de son corps.
Mais, si la situation ne se dégrade pas d’ici le début du tournoi, Novak Djokovic devrait finalement être en mesure de faire le voyage en France et de défendre son titre sur les courts des Internationaux de France. L’occasion pour lui de reprendre le fil de sa carrière après un début de saison plus que mouvementé et compliqué entre sa non-participation à l’Open d’Australie et la perte de sa place de n°1 mondial.
Mais aussi de repartir en quête d’un 21e titre du Grand Chelem et de tenter de rejoindre de Rafael Nadal, qui a profité de son absence pour remporter l’Open d’Australie et détenir seul le record de sacres en Grand Chelem.