Kim Meylemans n’est pas certaine de participer aux épreuves de skeleton. A deux jours du début des JO de Pékin, l’athlète belge est contrainte d’observer une nouvelle période d’isolement de sept jours, qui l’a plongée dans un profond désarroi. Au point d’envisager un forfait comme elle l’a confié en larmes sur son compte Instagram.
A son arrivée en Chine, Kim Meylemans a dû séjourner à l’hôtel spécialement réservé aux athlètes positifs au Covid-19. Alors que les douze tests effectués avant de s’envoler pour la capitale chinoise s’étaient tous révélés négatifs, des résidus de la maladie, qu’elle a contractée début janvier, ont été décelés à son arrivée dans le pays.
Après avoir pris son mal en patience et s’être entraînée dans sa chambre comme elle le pouvait, la Belge pensait que son calvaire était terminé et qu'elle allait pouvoir retrouver le reste de la délégation belge, les trois tests PCR qu’elle avait effectués étant négatifs. Le Comité olympique et interfédéral belge (COIB) s’était même réjoui, ce mercredi matin, de sa «libération».
Mais fausse joie. La spécialiste belge de skeleton a de nouveau été placée à l’isolement pour sept jours supplémentaires. Désabusée par la situation, elle a exprimé sa tristesse et sa désolation en larmes sur les réseaux sociaux. «Certains d’entre vous ont lu que j’avais été libérée du centre d’isolation et je pensais pouvoir enfin retourner au village et y être traitée, dans le pire des cas, comme ‘cas contact’. Mais, à la grande surprise de mon comité national olympique, on m’a emmenée à un autre endroit, où je suis actuellement et où je suis supposée rester sept jours en isolation avec deux tests PCR quotidiens», a-t-elle déploré avec des sanglots dans la voix.
Si elle est autorisée à s’entraîner, Kim Meylemans, très marquée par ces événements, n’est pas certaine de s'aligner sur les épreuves de skeleton, programmés les 11 et 12 février, et envisage de se retirer. «Je peux aller m’entraîner sur la piste… mais seule. Je ne sais toujours pas si je pourrai me rendre au village. C’est très dur pour moi et je ne suis pas sûre de pouvoir supporter de rester ici ces quinze prochains jours…», a-t-elle lâché.