Gianni Infantino, président de la FIFA, a une nouvelle fois défendu son projet de Coupe du monde tous les deux ans avec un message aux Africains.
Depuis quelques semaines, c’est sa nouvelle bataille. Le Suisse, qui dirige l’instance internationale de football, a pris la parole mercredi pendant le Conseil de l’Europe à Strasbourg.
«Nous devons trouver des moyens d'inclure le monde entier pour donner de l'espoir aux Africains afin qu'ils n'aient pas besoin de traverser la Méditerranée pour trouver peut-être une vie meilleure mais, plus probablement, la mort en mer, a ainsi expliqué Gianni Infantino. Nous devons donner des opportunités, donner de la dignité.»
Le président de la Fifa a également fait valoir l’importance de son projet de Coupe du monde tous les deux ans pour le développement. «Nous voyons le football se développer dans une direction où certains ont tout et la plupart n'ont rien, a indiqué Infantino. En Europe, la Coupe du monde a lieu deux fois par semaine car les meilleurs joueurs du monde y jouent.»
A noter que l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) a demandé à la FIFA «de ne pas prendre de décision sans l'accord» des fédérations européennes et du Comité international olympique.
Dans la soirée, Gianni Infantino, via le compte Twitter de la FIFA, a estimé «que certaines remarques qu'(il a) faites devant le Conseil de l'Europe plus tôt dans la journée semblent avoir été mal interprétées et sorties de leur contexte». Le président indique que son «message plus général était que toute personne en position de décision a la responsabilité de contribuer à améliorer la situation des gens dans le monde.»
If there are more opportunities available, including in Africa, but certainly not limited to that continent, this should allow people to take these opportunities in their own countries.
— FIFA Media (@fifamedia) January 26, 2022
Le Suisse a ensuite conclu que «s'il y avait plus d'opportunités disponibles, y compris en Afrique, mais certainement pas seulement sur ce continent, cela devrait permettre aux gens de saisir ces opportunités dans leur propre pays. C'était un commentaire général, qui n'était pas directement lié à la possibilité de jouer une Coupe du Monde de la FIFA tous les deux ans».