Son appel a été jugé irrecevable. Condamné à neuf ans de prison pour viol en réunion sur une jeune femme albanaise à Milan, Robinho a vu sa peine confirmée par la Cour de cassation italienne.
Les preuves étaient largement suffisantes pour envoyer l’ancien footballeur, aujourd’hui âgé de 37 ans, derrière les barreaux. «Au total, quinze magistrats italiens ont estimé que les accusations ont été amplement prouvées», a indiqué l’avocat de la victime. Robinho, qui n’a plus aucun recours, devra également verser la somme de 60.000 euros en guise d’indemnisation à la victime.
Les faits incriminés remontent à janvier 2013 lorsque le Brésilien évoluait à l’AC Milan. Au cours d’une soirée dans une boite de nuit de la ville lombarde, le joueur et cinq de ses amis auraient fait boire la jeune demoiselle âgée de 22 ans «au point de la rendre inconsciente et incapable de résister». Ils auraient ensuite abusé d’elle avec «des rapports sexuels multiples et consécutifs». S’il avait reconnu avoir eu une relation sexuelle avec la jeune femme, Robinho avait nié les accusations de viol.
Il avait néanmoins été reconnu coupable une première fois en 2017 par un tribunal de Milan avant que sa condamnation à neuf ans de prison ne soit confirmée par une cour d’appel en décembre 2020. Reste désormais à savoir comment le joueur passé par le Real Madrid, Manchester City ou encore Santos au cours de carrière va purger sa peine.
Robinho est actuellement dans son pays natal et le Brésil n’extrade pas les ressortissants nés sur son territoire. La justice italienne devrait donc demander qu’il exécute sa peine au Brésil. Mais la procédure pourrait prendre du temps, d’autant qu’elle nécessite que la peine prononcée en Italie soit homologuée par les instances judiciaires brésiliennes. En attendant, Robinho peut continuer de profiter de sa liberté…