Un nouveau moyen de mettre la pression sur Peter Bosz ? Après avoir fixé un ultimatum à l’entraîneur néerlandais, Jean-Michel Aulas a indiqué, dans une interview à Europe 1, que Laurent Blanc faisait partie des candidats susceptibles de succéder au coach néerlandais à la tête de l'Olympique Lyonnais.
Le président lyonnais est loin d’être satisfait de la saison de son équipe. Surtout en Ligue 1. Si le club rhodanien s’est qualifié pour les 8es de finale de la Ligue Europe, l’OL n’occupe que la 11e place du classement à 22 points du PSG. Très loin des objectifs fixés à l’arrivée de Peter Bosz l’été dernier. Ce bilan place l’ancien entraîneur de l’Ajax Amsterdam dans un position très inconfortable. «Normalement, j'aurais été viré par rapport aux résultats, en étant 13e dans un club qui veut jouer pour la ligue des champions, honnêtement», a-t-il d’ailleurs confié au Progrès.
Et si les dirigeants lyonnais, Jean-Michel Aulas en tête, lui ont maintenu leur confiance, la menace d’un renvoi plane au-dessus de sa tête et il s’est vu fixer jusqu’à fin février pour redresser la barre. En attendant, le boss lyonnais se serait déjà mis en quête d’un successeur et aurait coché le nom de Laurent Blanc. «J’y pense», a-t-il avoué au micro de Jacques Vendroux sur Europe 1. Et ce n’est pas la première fois qu’il pense au champion du monde 1998, actuellement entraîneur à Al-Rayyan au Qatar.
Évènement
Jean-Michel Aulas, Président de l’Olympique Lyonnais sera au micro de Jacques Vendroux sur #Europe1 et de Cyrille de Morinerie
RDV vendredi à 20h à dans le "Studio des Légendes" pour une interview exclusive + une diffusion intégrale samedi entre 20h et 21h pic.twitter.com/r0qfFGPpnC— Europe 1 (@Europe1) January 13, 2022
«C’est un garçon qui a une expérience incomparable. Je l’avais vu longuement en Russie pendant la Coupe du monde. J’avais bien senti cette capacité chez lui. Les choses ne se sont pas faites. Mais sait-on jamais ?», a ajouté Jean-Michel Aulas, qui avait déjà songé à lui au moment du renvoi de Sylinho en octobre 2019 avant de finalement opter pour Rudi Garcia sur les conseils de Juninho.
Une chose est sûre, l’avenir de Peter Bosz ne tient plus qu’à un fil dans le Rhône. «Peter Bosz, c’est costaud. Mais il n’y a pas de résultat à la hauteur. On a dit on continue jusqu’à fin février pour voir ce que cela donne mais dans mon esprit, on ne va pas se mettre en danger. On ne sera pas idiot», a-t-il glissé. Et un départ précipité pourrait ouvrir la porte en grand à une arrivée de Laurent Blanc.