Après le titre olympique, l’équipe de France de handball rêve de confirmer par un sacre mondial lors du Championnat du monde qui se déroule en Espagne. Avant l’entrée en lice des Bleues ce vendredi, Cléopâtre Darleux se confie à CNEWS sur les objectifs.
Après l’or aux Jeux olympiques, on imagine que l’objectif n’est autre que l’or mondial ?
Tout le monde se dit que ça va être facile, que c’est l’objectif en tant que championnes olympiques… mais il y a plusieurs paramètres à prendre en compte. Déjà, on a eu un peu de remaniement, on a des joueuses qui ont arrêté et des jeunes qui arrivent. Il faut aussi rappeler que chaque compétition est différente. C’est vrai que ces dernières années, on a eu des supers résultats. L’objectif, je dirai d’aller dans le dernier carré et après, avec les deux matchs qu’ils restent, on verra.
Vous craignez moins de dire que vous êtes favorites ?
La médaille d’or, on est capable de le faire. Parfois, on craint de dire que l’on veut ramener la médaille d’or, mais dans nos têtes, c’est un objectif clair.
On a tendance à dire que le Mondial est plus «facile», est-ce vrai ?
On dit que l’Euro est le plus difficile car le hand est un sport européen sur un continent où le niveau des équipes est très élevé. Au Mondial, il y a des équipes moins fortes car ce n’est pas un sport majeur dans certains pays. Mais le fait qu’il y ait de plus en plus de nations qui participent, c’est bien, ça permet au hand de se développer mais le niveau baisse un peu.
Avec les retraites de plusieurs joueuses (comme Amandine Leynaud, Siraba Dembélé ou Alexandra Lacrabère), vous faites désormais partie des «anciennes»…
Je suis la vieille de l’équipe ! Je n’ai que 32 ans, je n’ai pas l’impression d’être vieille mais on fait partie des cadres. On épaule les jeunes qui arrivent. C’est un nouveau rôle et ça me plaît. J’aime bien découvrir les nouvelles et les mettre dans le bain, elles apportent de la fraîcheur. J’aime bien conseiller et donner des astuces.