Un podium bleu-blanc-rouge. Emilien Jacquelin et Quentin Fillon-Maillet sont respectivement montés, ce jeudi, sur la deuxième et troisième marche du podium du sprint d’Östersund (Suède), comptant pour la 2e étape de la Coupe du monde de biathlon. Mais les deux Français n’ont pu contrarier la suprématie de Sebastian Samuelsson.
A domicile, le Suédois a été intouchable. Déjà vainqueur du sprint sur cette même piste, dimanche dernier, Samuelsson a récidivé de fort belle manière. S’il a commis une faute au tir (couché), comme les deux tricolores (au debout), il a été impérial sur les skis pour décrocher sa deuxième victoire de la saison, la 3e de sa carrière, avec 18 secondes d’avance. Mais cela n’enlève rien à la performance d’Emilien Jacquelin et Quentin Fillon-Maillet.
Au pied du podium, dimanche dernier, Jacquelin a prouvé qu’il était bien remis de sa fracture du poignet l’été dernier et qu’il faudrait compter sur lui cette saison. Il tentera de confirmer ses bonnes dispositions lors de la poursuite programmée dimanche. Tout comme son compatriote. En difficulté sur les deux premières courses, Quentin Fillon-Maillet, 3e du classement général lors des trois exercices précédents, s’est rassuré avec cette 3e place et un 9/10 derrière la carabine. Même s’il espérait faire mieux, lui qui a manqué sa toute dernière balle.
«La défaite du week-end dernier m’a beaucoup fait réfléchir. (…) L’objectif du jour, c’était de rester complètement dans ma course et d’aller chercher quelque chose à 100%. Je m’en veux un peu pour la dernière balle qui est partie un peu vite et que je voyais déjà dedans. Finalement, ça me coûte la victoire. Je suis content de faire un podium mais j’aurais préféré la victoire, qui se joue à 21 secondes», a-t-il réagi au micro de la chaîne L’Equipe.
Petite déception en revanche pour Simon Desthieux. Le Français portait pour la première fois le maillot jaune de leader sur ce sprint. Mais, après avoir terminé seulement à la 23e place, il va déjà devoir s’en délester et le céder à Samuelsson, nouveau leader du général.