Un dernier record pour terminer l’année ? Une semaine après son sacre à Bercy, Novak Djokovic a mis le cap vers Turin (Italie), qui accueille pour la 1ère fois cette semaine le Masters réunissant les 8 meilleurs joueurs de la saison, pour achever de la plus belle des manières une année 2021 qu’il a marquée de son empreinte.
Le Serbe a manqué le Grand Chelem sur une saison et failli dans sa quête de la médaille d’or aux JO de Tokyo (Japon). Mais il a connu une année couronnée de succès avec encore de nombreux titres et quelques records. Alors que ses deux grands rivaux Roger Federer et Rafael Nadal ont à nouveau vu leur saison gâchée par des blessures, Djokovic a battu le record de semaines passées au sommet de la hiérarchie mondiale (347 semaines ce lundi), mais aussi le nombre de saisons terminées sur le trône de n°1 mondial (7), dépassant le «héros de son enfance» Pete Sampras (6 fois entre 1993 et 1998).
Il a surtout égalé le Suisse et l’Espagnol avec 20 titres du Grand Chelem, après avoir remporté l’Open d’Australie, Roland-Garros et Wimbledon. Et il aurait même pu les dépasser en septembre dernier, s’il n’avait pas échoué en finale de l’US Open face à Daniil Medvedev. Mais il a pris sa revanche, la semaine passée, contre le Russe en finale du Rolex Paris Masters pour s’offrir le 37e Masters 1000 de sa carrière. Il est le seul à avoir réussi cette performance, devançant d’une longueur Nadal (36 titres).
C’est désormais un 6e titre dans le tournoi des Maîtres pour égaler Roger Federer qu’il vise de l’autre côté des Alpes, où il fera son entrée en lice, ce lundi, contre le Norvégien Casper Ruud. Même si le Masters ne lui a pas réussi ses dernières années, son dernier sacre remontant à 2015. «Dans la première partie de ma carrière, c’était l’un des tournois où je réussissais le mieux, je l’ai même gagné quatre fois d’affilée (entre 2012 à 2015 après un premier titre en 2008, ndlr). Maintenant, je n’ai peut-être plus la réserve d’énergie nécessaire en fin de saison», a confié le Serbe âgé de 34 ans.
Ce qui est peut-être moins le cas cette année. Novak Djokovic, qui n’a disputé que 11 tournois cette saison, est apparu plutôt fringuant dans la capitale française. Et il a débarqué en Italie avec une motivation toujours aussi intacte de marquer l’histoire du tennis. «J’aime battre des records. J’ai envie de prouver que je peux tous les battre, c’est ce qui m’anime », a-t-il lancé après sa victoire à Bercy, où il ne s’était plus imposé… depuis 2015. Un signe ?