Fortunes diverses pour les clubs français. Le PSG n’a pas été gâté, ce jeudi, par le tirage au sort de la phase de poules de la Ligue des champions avec un groupe relevé et aux allures de retrouvailles avec Manchester City, le RB Leipzig et Bruges, alors que Lille a plutôt été épargné avec Séville, Slazbourg et Wolfsburg.
Eliminé par les Citizens en demi-finale, la saison dernière, Paris aura l’occasion de prendre sa revanche face à la formation anglaise. Mais aussi réaffirmer ses ambitions dans la compétition et ses rêves de finale à Saint-Pétersbourg avec son recrutement haut de gamme sublimé par l’arrivée de Lionel Messi. Le sextuple Ballon d’or retrouvera d’ailleurs Pep Guardiola, son ancien mentor à Barcelone, et peut-être même Cristiano Ronaldo, annoncé avec instance du côté du champion d’Angleterre. De quoi donner un peu plus de piment à cette double confrontation qui fait déjà saliver.
La saison dernière, les Parisiens avaient également croiser la route de Leipzig et ils avaient rencontré de nombreuses difficultés. Battus à l’aller (2-1), ils s’étaient imposés dans la douleur au retour au Parc des Princes (1-0). C’est dire si la formation allemande, 2e de Bundesliga la saison dernière, n’est pas à prendre à la légère. Tout comme Bruges, même si les Belges sont les adversaires les plus abordables.
«Manchester City est une des meilleures équipes d’Europe. Ils luttent depuis dix ans pour remporter la Ligue des champions. Mais il faut respecter les autres équipes aussi, Leipzig et Bruges, ce sera dur, très dur, a insisté Mauricio Pochettino. Quand vous jouez ce genre de compétions, toutes les équipes sont très fortes. Le plus important est d’être prêt quand la compétition va commencer. Nous allons essayer de terminer premier, c’est notre défi.»
Pour Lille, l’objectif sera de sortir de sa poule et ainsi faire mieux que lors de ses trois précédentes participations, conclues chacune à la dernière place. Et le champion de France, qui a évité les cadors , a des raisons d’espérer au regard de la composition de son groupe. Les hommes de Jocelyn Gourvennec devront néanmoins se méfier du FC Séville. Mais, avec également Salzbourg et Wolfsburg, le club nordiste peut rêver de terminer à l’une des deux premières places, synonyme de qualification pour les 8es de finale. Un stade que Lille n’a connu qu’une seule fois dans son histoire. C’était il y a près de quinze ans…