Florian Thauvin, qui a récemment rejoint les Tigres de Monterrey au Mexique, est revenu sur les raisons de son départ de l’OM.
Les langues se délient. Après 7 saisons passées à Marseille, «FloTov» a décidé de vivre une toute nouvelle aventure et de marcher sur les traces d’André-Pierre Gignac, véritable légende vivante du club mexicain. A 28 ans, le champion du monde 2018 y voit l’opportunité de s’épanouir.
«Je voyais Gignac très heureux, je le voyais tous les jours sur Instagram avec le sourire, a confié Florian Thauvin dans une interview à Multimedios retranscrite par ESPN. En Europe, la mentalité au niveau des clubs, des supporters et des joueurs est très différente. Il y a beaucoup d’autres choses en plus du football, c’est difficile. Ce que je veux, c’est profiter de cette opportunité et jouer au football.»
L’international tricolore, qui avait été récupéré par l’OM après un passage délicat à Newcastle, a également confié qu’il n’était plus du tout heureux dans ce qui était son club de cœur. «Je ne me sentais pas bien dans mon club (l’OM), dans ma vie, a-t-il expliqué. Ma vie a beaucoup changé avec l’arrivée de mon fils, donc j’avais besoin de changement. J’ai parlé avec ma femme. La vie à Marseille est bonne, mais il y a des choses que je ne pouvais plus faire comme aller à la pêche. Il y a beaucoup de pression. J’avais besoin d’un changement pour être plus tranquille avec ma femme et mon fils.»
Alors que plusieurs clubs étaient sur lui (Milan, Lyon, Atlético Madrid), Thauvin, qui a signé un contrat de 5 ans et un salaire annuel de 5 millions d’euros, a assuré qu’il ne s’agissait pas d’une question d’argent.
«Je n’aime pas parler d’argent, je ne suis pas là pour ça, mais en France, en Espagne ou en Italie, on m’offrait également beaucoup d’argent, a-t-il avoué. Si j’avais voulu jouer pour l’argent, je ne serais pas venu au Mexique, j’aurais joué en Chine ou en Arabie Saoudite. Ici, j’ai tout pour être heureux : jouer au football, les supporters, un très grand club, gagner des titres, j’ai tout !» Il n’y a plus qu’à…