L’inquiètude grandit à trois mois de l’ouverture des JO de Tokyo (23 juillet). Un premier cas positif au Covid-19 a été détecté sur le parcours de la flamme olympique, ont indiqué ce jeudi les organisateurs. Cela vient perturber encore un peu plus les préparatifs de l'événement, en pleine pandémie.
L'identité et le rôle du malade n’ont pas été révélés. Mais il s’agit d’un homme d’une trentaine d’années présent sur le parcours de la flamme sur l’île de Sikoku. Ce premier cas, depuis le départ du relais le 25 mars derniers à Fukushima, est d’autant plus inquiétant que le Japon connait actuellement une nouvelle vague de contaminations et qu’un nouvel état d’urgence pourrait être déclaré, ce vendredi, dans certains départements, dont Tokyo.
Face à cette recrudescence, la ville historique de Kyoto aurait d’ailleurs exprimé de fortes réticences et les autorités municipales pourraient demander que le relais ne se déroule pas sur la voie publique par crainte de la propagation du virus. Okinawa, dans le sud du Japon, et la ville de Matsuyama, dans l’ouest, ont, quant à elles, annulé le relais de la flamme olympique en raison de l’augmentation des cas de Covid-19.
Les organisateurs se veulent toutefois rassurants et insistent sur le fait que le relais, qui implique près de 10 000 coureurs traversant les 47 départements japonais, peut être organisé en toute sécurité dans le cadre de règles antivirus très strictes. Mais ce premier cas et la hausse des infections pourraient à nouveau faire planer la menace de la tenue de ces JO.