Un parcours sans faute. Même si tout n’a pas été parfait, l’équipe de France a enchainé six victoires en autant de rencontres pour se hisser en quarts de finale du Mondial de handball, où elle sera opposée, ce mercredi, à la Hongrie dans une rencontre à suivre à partir de 20h30 sur beIN Sports 1 et TFX.
Avant le coup d’envoi de ce Championnat du monde, les doutes étaient permis sur les capacités des Bleus à atteindre ce stade de la compétition. Un an après leur élimination dès le 1er tour de l’Euro 2020, ils avaient débarqué en Egypte sans véritable repères et avec de nombreuses inquiétudes dans leurs valises dans la foulée d’une double confrontation sans succès contre la Serbie (défaite et nul).
Elles avaient été quelque peu balayées par leur en entrée en matière avec une victoire convaincante contre la Norvège puis l’Autriche avant de rapidement ressurgir face à la Suisse et l’Algérie. Et s’ils n’ont pas toujours maitrisé leur sujet contre l’Islande, les hommes de Guillaume Gille ont pleinement rassuré en surclassant le Portugal, dont ils ne gardaient pas que de bons souvenirs, et donnant le sentiment de monter en puissance au meilleur des moments. «Le fait de faire ce match maintenant contre le Portugal, ça nous a vraiment fait du bien et ça ne présage que du bon pour la suite», a affirmé Hugo Desclat.
C’est donc avec le plein de confiance et davantage de certitudes que les coéquipiers de Michaël Guigou s’apprêtent à aborder la phase à élimination, où le moindre faux pas est synonyme d’élimination, et à affronter la Hongrie. Une équipe dont la seule médaille (en argent) remonte à 1986. Le sélectionneur tricolore n’en demeure pas moins méfiant. «Elle a fait de belles choses ces dernières années», a-t-il rappelé tout en mettant en avant ses résultats en Egypte, où elle a notamment battu l’Allemagne, le Brésil et la Pologne.
Dans le choc contre l’Espagne, elle a donné le sentiment de faire l’impasse en ménageant ses principaux cadres pour défier la France plutôt que la Norvège. «C’est leur choix», a lâché Guillaume Gille, tout en rappelant que ce genre de calculs «ont été rarement payants dans une compétition internationale. J’espère qu’on sera en capacité de leur montrer qu’ils ont eu tort de ne pas jouer jusqu’au bout.»
Une manière également d’entrevoir la possibilité de décrocher une médaille. «On est dans un moment de bascule dans les compétitions, a confié Gille. Celui qui, soit nous renvoie à la maison, soit nous permet de disputer deux autres matches pour une médaille.» Il ne tient qu’aux Tricolores de faire pencher la balance du bon côté.