L’OM, qui reçoit Montpellier mercredi lors de la 18e journée de Ligue 1, va commencer l’année avec un mois de janvier chargé sur le terrain et en coulisses.
On ne sait pas si les fêtes ont été bonnes pour les joueurs marseillais mais en tout cas, ce n’est pas avec le sourire qu’ils étaient partis en «congès». Alors que le mois de décembre avait bien commencé (2 victoires en Ligue 1 et leur seule en Ligue des champions), les hommes d’André Villas-Boas avaient ensuite terminé 2020 avec un seul point en trois matchs.
Et alors qu’ils possèdent deux matchs en retard (Lens, le 20 janvier et Nice à définir), qui auraient pu leur assurer de prendre la tête en cas de victoires, ils ont laissé leurs rivaux pour le podium prendre un peu d’avance. Conséquence, au moment de reprendre le championnat ce mercredi, les Olympiens ont sept points de retard sur le troisième, Paris.
«Pendant longtemps, ça a été psychologiquement favorable de les (les matchs en retard) avoir mais aujourd’hui ils prennent une autre importance, on n'a plus le droit à l’erreur. On sait qu'on doit très bien négocier janvier pour rester le plus proche possible du podium», a d’ailleurs confié lundi Steve Mandanda.
La revanche du PSG ?
D’autant que le calendrier s’annonce particulièrement compliqué pour le capitaine et ses coéquipiers. Après Montpellier, ils se déplaceront à Dijon ce week-end avant de disputer le Trophée des champions à Lens face au PSG, qui souhaitera se venger de la défaite au Parc des Princes en janvier et offrir à son nouvel entraîneur, Mauricio Pochettino, un premier trophée en guise de bienvenue.
«Ca signifie beaucoup dans les pays et j'ai été, a rappelé le technicien portugais. Je ne sais pas si c'est pareil en France. Une chance pour gagner un trophée, c'est toujours important. C'est une bonne opportunité, mais l'objectif principal reste de qualifier l'OM pour la Ligue des champions. Après on espère que ce qui arrive en Angleterre n'arrive pas ici parce que les chiffres sont terribles et que normalement ça arrive dans deux semaines.»
En plus de cette «pression» sur le terrain, c’est aussi en coulisses que l’OM va devoir se montrer solide et surtout malin lors du mercato hivernal. Entre l’allègement de la masse salariale, la prolongation de certains contrat (interrogation autour de Florian Thauvin en fin de contrat en juin) et surtout le recrutement de renforts à faible coup (prêt), le directeur sportif Pablo Longoria va avoir beaucoup de travail.
Et évidemment, les regards seront tournés vers le poste d’attaquant. Si le nom de Milik (Naples) a été évoqué, celui de Laborde (Montpellier) a aussi été coché. Reste à savoir si un autre nom fera son apparition. Tout comme le poste de latéral droit pour suppléer le seul Hiroki Sakai. Car si le club phocéen veut se qualifier pour la prochaine Ligue des champions, il faudra recruter. L’effectif étant trop «léger» actuellement.
Et si l’on ajoute à tout cela, les éternelles rumeurs de vente du club par Frank McCourt… 2021 va ressembler aux autres années pour Marseille.