Les circonstances de la mort de Christophe Dominici sont toujours aussi floues. Les analyses toxicologiques n’ont révélé aucune trace de stupéfiants ni d’alcool dans l’organisme de l’ancien international français au moment de son décès. L’enquête pour en déterminer les causes se poursuit.
Seules des traces de médicaments ont été retrouvées. Mais «en quantité modérée». Ils pourraient correspondre au traitement lié à son état dépressif. Les premiers éléments de l’enquête ont également mis en lumière sa présence sur le toit d’un bâtiment, puis d’un manège dans l’enceinte du parc de Saint-Cloud (92) dans les minutes précédant sa mort, ainsi que l’absence d’intervention d’une tierce personne au moment de sa chute mortelle d’une quinzaine de mètres.
Quelques jours plus tôt, l’ancien joueur du Stade Français avait également été pris d’«une bouffée délirante», a révélé L’Equipe. Elle serait la conséquence d’un manque de sommeil. «Il se disait notamment poursuivi par des hommes en uniforme et armés, qu'il assimilait à des policiers d’une brigade anticriminalité (BAC) ou des gendarmes de l’unité d’élite du GIGN», a détaillé le quotidien sportif.
Dans les colonnes de Paris Match, la semaine dernière, sa femme avait tenu à écarter l’hypothèse du suicide, même s’il a été profondément marqué par l’échec du projet de reprise du club de Béziers (ProD2) avec des investisseurs émiratis en juin dernier et les moqueries qui ont suivi.
«L’échec du projet de relance de Béziers l’a détruit. Lire toutes les critiques, ça l’a beaucoup affecté, il s’est senti isolé, abandonné», a confié Loretta Denaro. Avant d’ajouter : «Quand son projet a été écarté, il n’a pas dormi pendant quinze jours, il était dévasté. Mais pas au point de commettre un geste désespéré. Ce n’est pas possible, il avait trop de vie en lui pour faire ça.» Quinze jours après sa disparition, le mystère reste donc entier.