Un dernier au revoir. Alors que l’enquête se poursuit pour connaître les circonstances de son décès, survenu mardi dernier à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), Christophe Dominici sera inhumé vendredi dans le Var.
Après les hommages sur les différents stades ce week-end, les obsèques de l’ancien international tricolore promettent d’être chargées en émotions. Elles se tiendront à partir de 14h30 en l’église Saint-Louis à Hyères, près de Toulon, où il est né et a lancé sa carrière professionnelle. Christophe Dominici sera ensuite inhumé dans le caveau familial, auprès de sa sœur aînée Pascale, tragiquement décédée en 1986 dans un accident de la route. Âgé de 14 ans au moment des faits, il ne s’était jamais vraiment remis de sa disparition. Une cérémonie religieuse aura également lieu, ce mercredi, à 10h, en l’église Saint-Cécile de Boulogne-Billancourt.
Le sportif, légende du rugby français, avait été retrouvé mort à l’âge de 48 ans, mardi dernier, dans le parc de Saint-Cloud. Il n’a pas survécu à une chute d’une quinzaine de mètres. Selon un cyclsite, témoin de la scène, il serait monté sur un parapet en béton avant de basculer dans le vide. Si la thèse du suicide a été avancée, elle n’a pour le moment pas été confirmée.
Par le passé, Christophe Dominici avait confié souffrir d’épisodes de dépression et avoir déjà songé à la mort, notamment après le décès de sa sœur. Il a également connu une période sombre après la victoire du XV de France en demi-finale de la Coupe du monde 1999 contre les All Blacks et son essai resté dans la légende au point de rester éloigné des terrains pendant plusieurs mois.
Plus récemment, l’ancien joueur du Stade Français avait mal vécu l’échec du projet de rachat du club de Béziers (Pro D2) avec des fonds émiratis. Cet échec avait suscité de moqueries sur les réseaux sociaux qui l’ont profondément affecté et qui pourraient être à l’origine du drame.