Après deux semaines d’effort, un peu de réconfort. Quinze jours après avoir quitté les Sables d’Olonne pour son 2e Vendée Globe, Yannick Bestaven s’est offert un petit moment de détente, ce dimanche, avec sa première douche depuis le départ.
A bord de son «Maitre Coq», le navigateur rochelais n’a pas le même confort qu’à terre. Mais il a tout prévu. Un seau, de l’eau douce, du savon et le tour est joué. Bien équipé, il commence sa toilette en se versant un premier seau d’eau salée sur la tête avant de savonner. Il se rince ensuite avec l’une des deux bouteilles d’eau douce qu’il a sous la main.
«Elle est bonne, elle est bonne. La première douche depuis 15 jours, depuis le départ des Sables d’Olonne. Elle est bien méritée celle-là», s’exclame Yannick Bestaven, qui en a également profité pour se raser en prenant soin de ne pas se couper.
Tout beau, tout propre, le skipper est paré pour la suite de son aventure, qui se déroule sans d’accroc pour le moment. Contrairement à sa première participation en 2008, où il avait démâté dans le Golfe de Gascogne. Cet épisode derrière lui, il navigue dans le bonheur. «Je suis dans un groupe avec un bateau qui a le moins évolué au niveau des foils. Je suis donc content de la position que j’occupe», a-t-il confié ce week-end, lui qui s’était fixé d’être dans le Top 10 à son entrée dans l’hémisphère Sud.
Mais le plus dur est encore à venir. «Globalement, on est dans les clous et je suis content de ce début de course. Pour la suite, il faudra prendre les événements les uns après les autres. Le Vendée Globe est une longue route…», a rappelé Yannick Bestaven. Et malgré la solitude et la perte de la notion du temps, il maintient plus que jamais le cap.