Alors que son père Lilian est le recordman de sélections sous le maillot des Bleus, son fils Marcus Thuram va lui connaître sa première sélection en équipe de France. Et l’attaquant du Borussia Mönchengladbach est l’un des rares à suivre les traces de son paternel.
Lilian et Marcus Thuram
L’héritage est lourd à porter pour l’ancien guingampais. Lilian Thuram a laissé une trace indélébile chez les Bleus. Outre son record de sélection (142), l’ancien défenseur, qui a fait ses débuts le 14 août 1994 contre la République Tchèque (2-2), a grandement contribué au doublé Coupe du monde 1998 et Euro 2002. Et personne n’a oublié son fameux doublé en demi-finale du Mondial en France contre la Croatie (2-1), ses deux seuls buts avec les Tricolores jusqu’à la fin de sa carrière internationale le 13 juin 2008.
Il faut souhaiter à Marcus qu’il en inscrive beaucoup plus s’il veut connaître la même destinée. Il pourrait avoir une première occasion de faire parler ses qualités de buteur lors du match amical contre la Finlande (11 novembre) davantage propice aux tests que les deux rencontres de Ligue des nations au Portugal (14 novembre) et contre la Suède (17 novembre). Même si Didier Deschamps a souligné sa capacité à «être très souvent présent et bon» dans les rendez-vous importants.
Jean et Youri Djorkaeff
Avant lui, Youri Djorkaeff, qui a côtoyé pendant de longues années… Lilian Thuram en équipe de France, a également marché sur les pas de son père Jean. Aujourd’hui âgé de 81 ans, «Tchouki» a commencé sa carrière à Lyon en 1958 avant de connaître sa première sélection le 4 octobre 1964 au Luxembourg (0-2). Il a porté le maillot tricolore à 48 reprises (3 buts) jusqu’à sa dernière cape le 2 septembre 1972 en Grèce (1-3). Youri a pris le relais 21 ans plus tard. Des débuts, le 13 octobre 1993, marqués par une défaite contre Israël (2-3). La suite a été beaucoup plus glorieuse, même si la dernière de ses 82 sélections (28 buts) a été ponctuée d’un revers face au Danemark, synonyme d’élimination de la Coupe du monde 2002.
Julien et Yannick Stopyra
Julien et Yannick Stopyra n’ont pas eu le même destin en équipe de France. Si le père n’a disputé qu’un match amical, perdu contre la Suisse (6-2), le 12 octobre 1960, le fils, également attaquant, a revêtu la tunique tricolore 33 fois dans les années 1980 (11 buts). Il a célébré sa première sélection le 27 février 1980 en inscrivant le cinquième et dernier but tricolore contre la Grèce (5-1). Il a notamment participé à la Coupe du monde 1986 au Mexique, où la France avait terminé à la 3e place.
Guy et Didier Sénac
Guy Sénac a lui aussi montré la voie à son fils. Ancien milieu de terrain, il a porté le maillot frappé du coq à deux reprises au début des années 1960 avec une première sélection contre la Bulgarie (11 décembre 1960) avant d’affronter la Belgique quelques mois plus tard (13 mars 1961). Didier Sénac a eu une sélection de plus que son paternel. L’ancien défenseur, qui a fait ses débuts le 21 novembre 1984 face à la Bulgarie, a été champion olympique en 1984 avec les Bleus.
René et Pierre Pleimelding
Pas de jaloux chez les Pleimelding. Le père comme le fils ne compte qu’une seule et unique sélection en équipe de France. Le 18 octobre 1953 pour René contre la Yougoslavie (défaite 3-1) et le 8 novembre 1978 pour Pierre face à l’Espagne (victoire 1-0). Titulaire en attaque, il avait remplacé peu avant l’heure de jeu.
René et Jean Gallice
Pour René Gallice, son passage en équipe de France a été tout aussi éphémère. Il n’a disputé qu’une seule rencontre, le 12 mai 1951 contre l’Irlande du Nord (2-2). La carrière internationale de son fils Jean, qui a notamment porté les couleurs de Lyon et Bordeaux, a été à peine plus longue. L’ancien attaquant a joué sept rencontres avec les Bleus entre octobre 1974 et octobre 1976.
Roger et Patrice Rio
La famille Rio a également eu les honneurs de l’équipe de France. D’abord avec le père Roger, ancien attaquant, qui a porté la tunique frappée du coq pour la première fois le 12 février 1933 et a participé à la Coupe du monde 1934. Son aventure en bleu s’est achevée quatre ans plus tard avec un total de 18 sélections. Son fils Patrice en compte une de moins. Ancien défenseur passé par Rennes, Nantes, où il a remporté quatre titres de champion de France et une Coupe de France, et Rouen, il n’a joué que deux ans en sélection entre sa première (27 mars 1976) et sa dernière cape (1er septembre 1978).
Notre groupe de 26 joueurs pour les 3 prochains matchs face à la Finlande , le Portugal et la Suède ! #FiersdetreBleus pic.twitter.com/br3kx5Flw3
— Equipe de France (@equipedefrance) November 5, 2020