Privé de Neymar et Kylian Mbappé, le PSG s’est incliné, ce mercredi, sur la pelouse du RB Leipzig (2-1) après avoir terminé la rencontre à 9. Le club de la capitale est en mauvaise posture dans la course à la qualification pour les 8es de finale et n’aura pas de droit à l’erreur lors des matchs retour.
Qu’il est loin le Final 8 à Lisbonne. Très loin. Deux mois et demi après avoir écarté le RB Leipzig en demi-finale dans la capitale portugise (3-0), le champion de France n’est plus que l’ombre de l’équipe qui s’était hissée en finale. Certes, les Parisiens n’ont pas été épargnés par les blessures depuis le début de la saison. Mais les absences, notamment celles de ces deux stars en Allemagne, n’expliquent et n’excusent pas tout.
Surtout pas la manière dont les hommes de Thomas Tuchel ont plongé en deuxième période et se sont sabordés pour concéder un second revers après celui concédé au Parc des Princes contre Manchester United (1-2).
Une triste première. Car jamais depuis l’arrivée des Qataris à la tête du club en 2011, Paris n’avait concédé deux défaites en phase de poules. De quoi remettre encore un peu plus en cause l’avenir sur le banc parisien de Tuchel, dont les choix n’en finissent plus d’être pointés du doigt aussi bien en interne que chez les observateurs.
Même s’il semble toujours avoir le soutien de ses joueurs. «C’est le coach qui a fait la meilleure saison de l’histoire du PSG et dès la saison d’après on parle de son avenir. Il faut qu’on se concentre sur les matches. Il faut lui laisser le temps, mais on n’a pas de temps dans le foot. On a confiance en notre coach. Il faut qu’on travaille pour s’améliorer. Si les choses ne vont pas, ce n’est pas la faute du coach», a confié au micro de RMC Sport, Marquinhos, une nouvelle fois aligné dans l’entrejeu.
Tout avait pourtant bien commencer pour le Brésilien et ses coéquipiers qui ont mis les bons ingrédients d’entrée et réalisé la meilleure demi-heure depuis le début de la saison. Et ils ont été récompensés avec l’ouverture du score d’Angel Di Maria, idéalement servi par Moïse Kean (6e). L’Argentin a même eu une balle de break, mais il a vu son penalty repoussé par Peter Gulacsi (15e). Le tournant du match.
Car à cinq minutes de la pause, l’ancien parisien Christopher Nkunku a profité des largesses de la défense de son ancien club pour égaliser (41e). Le début du cauchemar pour Paris qui a sombré au retour des vestiaires. Une main de Presnel Kimpembe a offert un penalty transformé par Emil Forsberg (57e) avant qu’Idrissa Gueye (69e) puis Kimpembe (90e) ne soient expulsés après avoir écopé d’un deuxième avertissement.
Un incroyable gâchis alors que les Parisiens avaient pourtant reçu une bonne nouvelle venue de Turquie avant le coup d'envoi avec le succès du Basaksehir Istanbul face à Manchester United (2-1). Mais ils n'ont pas su en profiter et restent dans une position très inconfortable à la 3e place avec seulement trois points. Le PSG a néanmoins toujours son destin entre ses mains pour s’extirper de sa poule. Il faudra toutefois montrer un tout autre visage et réaliser un sans-faute lors de la phase retour.
«On ne doit pas continuer comme ça. Il faut qu’on augmente notre niveau de jeu si on veut aller vraiment loin», a exhorté Marquinhos. Et ça commencera dans trois semaines lors de la venue de Leipzig dans la capitale dans une rencontre à quitte ou double. Avec Neymar et Mbappé.