Sous pression, l’OM se déplace mardi à Porto pour la 3e journée de Ligue des champions. Et la mission s’annonce périlleuse.
Avec zéro point au compteur, deux défaites d'entrée sur le terrain de l'Olympiakos (1-0) puis au Vélodrome face à Manchester City (3-0), le club phocéen est en fâcheuse posture dans le groupe C. Le rendez-vous contre Porto est d’ores et déjà crucial pour André Villas-Boas, qui retrouve le club de ses amours, et ses hommes.
Alors qu’il imaginait la possibilité d’une qualification en 8es de finale, le technicien portugais, pointé du doigt par ses choix lors des derniers matchs et le peu d’engagement de son équipe, va retrouver l’Estadio Dragao avec une grosse pression. Contre une formation avec laquelle il a tout gagné en 2011 (Championnat, coupe nationale, Ligue Europa, supercoupe) à seulement 33 ans, «AVB» se doit de ramener un résultat (au moins un nul) pour garder espoir avant le retour et la réception de l’Olympiakos. «Si on veut avoir une chance, il va falloir être bon dans ces matchs (aller mardi et au retour à Marseille, le 25 novembre)», a confié Villas-Boas.
Un résultat lui permettrait de calmer les ondes négatives autour de lui et son équipe mais aussi de mettre un terme à cette longue série de l’OM en Ligue des champions de 11 défaites consécutives.
Contre une formation qui n’a pas encore trouvé son rythme de croisière cette saison et qui reste sur une défaite chez Paços de Ferreira (3-2), et a déjà perdu deux fois en six journées de Liga, tout reste possible et envisageable pour les coéquipiers de Florian Thauvin. Mais le problème, c’est qu’il faut se montrer au niveau. Ce qui n’est pas encore le cas.
Et si avec une défaite au Portugal, rie ne serait encore fait pour Marseille, difficile d’imaginer le club phocéen, qui n’a joué ce week-end pour cause de cas de Covid-19 à Lens, réussir l’exploit de Newcastle en 2002-2003 qui s’était qualifié après trois défaites aux matchs aller.
Comme le dit à merveille l’AFP, s’il veut espérer quelque chose dans cette Ligue des champions, la «Bande organisée» de l’OM doit enfiler les habits des «Bad Boys de Marseille».