Mis KO par Tony Yoka vendredi, Johann Duhaupas avait confié son envie de mettre un terme à sa carrière. Mais le boxeur français est revenu, dimanche, sur sa décision.
A 39 ans, le natif d’Abbeville, surnommé le «Reptile», qui a été surpris par l’entrée de Yoka à la Paris-La Défense Arena qui lui a un infligé une pluie de coups dont un uppercut et une droite électriques qui l’ont envoyé au sol au bout d’1 minutes et 24 secondes, ne compte finalement pas partir sur une triste défaite.
«J’ai dit que j’arrêtais, je vais me réunir avec ma famille et mon équipe et nous allons décider, de toute façon, la fin est proche, mais, vais-je terminer sur cette note?, s'est interrogé Johann Duhaupas sur un long texte posté sur son compte Facebook. Je ne pense pas. Nous verrons, j’essaie au maximum de répondre à tout le monde mais j'ai trop de messages, ça prendra du temps. Sachez qu'hier, j'ai découvert l'amour de mon public, je connaissais celui de ma ville mais j'ai découvert celui national, ça m'a ému.»
Celui qui possède un solide palmarès avec 43 combats en professionnel pour 38 victoires et 25 KO est revenu sur sa défaite face à Tony Yoka. «Tony a appliqué sa stratégie, c'est-à-dire, ne pas laisser les rounds défiler car il sait que je suis un diesel, il a attaqué le plus tôt possible et ça m'a surpris, a-t-il expliqué confiant qu’il aurait pu poursuivre le combat. Par contre, je vous garantis que je suis capable 10 fois de repartir au combat mais l'arbitre en a décidé autrement, c'est comme ça, je lui souhaite d'atteindre ses objectifs.»
Duhaupas, qui avait une chance de se montrer (enfin) au grand public français lui qui n’a brillé qu’à l’étranger contre Deontay Wilder ou encore Robert Hélenius et Manuel Charr, s’est excusé auprès de ses fans pour son combat. «Je n'ai aucune excuse car j'étais prêt, rapide et puissant. Mais avec une pression énorme, pourquoi ? Parce que je savais que beaucoup de monde voulait que je gagne, j'aurais tellement voulu vous faire plaisir mais ce qui n'est pas ce qu'il s'est passé et j'en suis désolé.»