Le classique entre le PSG et l’OM est de retour devant la commission de discipline de la LFP. Après les différentes suspensions infligées la semaine dernière, l’instance doit se pencher, ce mercredi, sur le cas d’Angel Di Maria, soupçonné d’avoir craché en direction d’Alvaro Gonzalez.
Le geste de l’Argentin, en fin de première période, avait échappé à l’arbitre de la rencontre. Mais il a été capté pour les caméras de télévision et les images montrent l’ancien madrilène tourner sa tête vers le défenseur marseillais avant de cracher. Ces dernières devraient très certainement être utilisées par les membres de la commission, qui ont décidé de convoquer le joueur parisien.
«La décision sera rendue après avoir entendu le joueur et le club», a indiqué la LFP. Et même si le crachat de Di Maria, qui revenait de quatorzaine après avoir été testé positif au Covid-19, ne semble pas atteindre Alvaro, il encourt une lourde peine. Le règlement disciplinaire de la Fédération (FFF), qui sert de référence à la LFP, prévoit jusqu’à six matches de suspension pour une «expectoration volontaire susceptible d’atteindre une personne ou en direction de celle-ci». S’il venait à écoper d’une telle sanction, Angel Di Maria ne pourrait faire son retour sur les terrains de Ligue 1 qu’à la fin du mois de novembre.
Une fois cette affaire réglée, la commission n’en aura pas encore fini avec cette rencontre. Elle devra juger, dans une ou deux semaines, les éventuelles insultes racistes d’Alvaro Gonzalez envers Neymar et les supposés propos homophobes du Brésilien à l’encontre de l’Espagnol, tout comme les prétendues insultes raciste tenues envers Hiroki Sakai.
Et l’un comme l’autre risque également une importante sanction. L’article 9 du règlement de la FFF prévoit en effet dix matchs de suspension pour des «propos, geste et/ou attitude visant une personne en raison notamment de son idéologie, sa race, son appartenance ethnique, sa confession, sa nationalité, son apparence, son orientation sexuelle, son sexe ou son handicap».