André Villas-Boas a évoqué ce mardi le match de l’OM contre Saint-Etienne, jeudi soir. L’entraîneur portugais est aussi revenu sur l’affaire Neymar - Alvaro lors de PSG - OM (0 - 1).
Interrogé sur les propos racistes, dénoncés par le Brésilien, qu’auraient tenu son défenseur, le technicien du club phocéen a tenu à apporter son soutien à l’Espagnol. «On est aux côtés du joueur, à la recherche de la vérité. On est sûr qu'Alvaro n'est pas raciste, a-t-il expliqué devant les journalistes présents. L’OM représente la multiculturalité.»
Villas-Boas a également tenu à souligner l’importance d’être mesuré et de ne pas proférer de fausses accusations. «Neymar a déjà subi de fausses accusations envers lui (par rapport à une affaire de viol l'an dernier, ndlr), il a bien souffert aussi, a-t-il rappelé. Il sait précisément l'impact des paroles quand les accusations sont fausses. Ce n'est pas bien envers Alvaro. C'est un sujet sensible. L'OM et le PSG sont là pour aider à chercher la vérité.»
Avant lui, Valentin Rongier avait également défendu son coéquipier en pointant du doigt les nombreuses menaces dont l’Espagnol et sa famille ont été victimes après que son numéro ait été dévoilé par des Brésiliens. «Quand il a connecté son téléphone en arrivant à Marignane, il a vu des menaces de mort venant de partout dans le monde sur des faits qui ne sont pas avérés, a-t-il expliqué. Il est en train de vivre un moment compliqué, on est avec lui, solidaires. Les faits n'ont pas été avérés. Je trouve cela regrettable que ce genre d'histoire ait lieu sur un terrain de foot.»
L’ancien Nantais a aussi rappelé qu’un joueur était pour le moment épargné par les critiques, Angel Di Maria. L’Argentin aurait en effet craché sur Alvaro Gonzalez juste avant l’altercation avec Neymar. «Je trouve que vous (les journalistes, ndlr) parlez beaucoup de ça, mais pas du crachat de Di Maria, a-t-il lancé. En période de Covid, alors qu’on prend des précautions sanitaires. En plus, il y a des images, je trouve qu’on n’en parle pas assez.»