Le mystère est toujours aussi grand autour de l’état de santé de Michael Schumacher. Bientôt sept ans après son dramatique accident de ski à Méribel, l’ancien pilote allemand vit en Suisse auprès de sa famille sans qu’aucune nouvelle ne filtre. Jean Todt, son ancien patron chez Ferrari, a néanmoins pu lui rendre visite il y a quelques jours.
Le président de la FIA est un intime du clan Schumacher. Et il est une des rares personnes à pouvoir se rendre au chevet du septuple champion du monde de Formule 1. Mais, lui aussi préfère rester discret sur l’évolution de l’été de santé du «Baron Rouge». «J’ai vu Michael la semaine dernière. Il se bat», a confié à l’agence PA news agency, Jean Todt dans une volonté de respecter l’intimidé de «Schumi». Des propos quasi identiques à ceux tenus en marge du Grand Prix d'Hongrie courant juillet.
«Mon dieu, on sait qu’il a eu un terrible et malheureux accident de ski, qui lui a causé beaucoup de problèmes. Mais il a une femme extraordinaire à ses côtés, il a ses enfants, ses infirmières, et on ne peut que lui souhaiter le meilleur, à lui et sa famille», a-t-il simplement ajouté.
Ces déclarations évasives maintiennent le flou et ne permettent de confirmer ou infirmer les révélations du «Mirror». Il y a quelques semaines, le tabloïd britannique avait assuré que l’état de santé de Michael Schumacher se serait considérablement dégradé pendant le confinement provoqué par la pandémie de coronavirus, évoquant «des complications de santé dévastatrices».
Il aurait ainsi vu ses muscles et ses os être sérieusement touchés, puisqu’il souffrirait d’atrophie musculaire (perte des muscles du corps) et d’ostéoporose (maladie qui affaiblit les os).