Depuis mi-juillet, l’UFC a posé ses valises à Abou Dhabi où une «Fight Island» a été installée pour accueillir les combats de MMA. Une réussite pour Dana White, le patron de l'organisation, qui se voit rester sur le très long terme aux Emirats Arabes Unis.
Alors que Las Vegas, terre d’accueil initiale des combats de MMA, pourrait finalement ne pas retrouver les combattants tout de suite à cause des rumeurs récentes d’un potentiel retour de la quarantaine dans le Nevada, le président de l’UFC a confié qu’il se verrait poursuivre l’avenir sur l’île de Yas.
«Nous sommes là pour rester»
«Les gens pensaient que cette histoire de Fight Island se résumait à trois ou quatre combats et c'est fini, a déclaré Dana White. Ce n’est pas vrai, nous sommes là pour rester. En ce qui concerne la recherche d’un autre lieu en dehors des États-Unis, cela n’arrivera pas. Pourquoi irais-je ailleurs qu'à Abou Dhabi ? Abou Dhabi pourrait devenir la capitale mondiale du combat... ce n'’est certainement pas Las Vegas en ce moment.»
Depuis une quinzaine de jours, tout se passe à merveille sur cette «Fight Island» où toutes les mesures sanitaires ont été prises pour prévenir d’éventuels cas de Covid-19. Plus de 12.000 tests ont été effectués au cours des quatre dernières semaines.
Et alors qu’il s’agit de la troisième apparition de l’UFC à Abou Dhabi, le ministère de la Culture et du Tourisme avait confié avoir conclu un accord de cinq ans avec l’UFC pour l’organisation d’un événement par an.
«Nous allons faire beaucoup de combats ici, a ajouté White. Si vous regardez le nombre de combats internationaux que nous faisons, ils se déroulent ici à Abou Dhabi. (…) Tout a été littéralement parfait. Quand vous regardez ce à quoi nous faisons face et les circonstances qui se passent, il n'y a nulle part ailleurs... ces gars sont les meilleurs dans ce qu'ils font. Personne ne le fait comme Abu Dhabi.»
Cette «Fight Island» se poursuit avec une dernière nuit de combats dimanche 26 juillet.