Un nouveau casse-tête pour les organisateurs du Tour de France. A peine la Grande Boucle 2020 a-t-elle pu être sauvée et casée, avec un départ de Nice le 29 août prochain et une arrivée sur les Champs-Élysées le 20 septembre, qu’un problème de calendrier se dresse devant l’édition 2021.
En 2021, le peloton doit s’élancer le 2 juillet du Danemark. Au programme de ce Grand Départ dans le pays nordique, un contre-la-montre individuel dans les rues de Copenhague qui sera suivi par deux étapes dans le sud-ouest du territoire avant de rallier la France, où la traditionnelle arrivée à Paris a été programmée le 25 juillet. Ces dates avaient été fixées à la fin de l’année 2019, bien avant la pandémie de coronavirus venue tout remettre en cause.
Si elle a fortement chamboulé le programme sportif des semaines à venir, ses répercussions pourraient se faire ressentir à plus long terme. Car à l’été 2021, le Tour de France devait être le seul événement sportif majeur, mais il se retrouve désormais coincé entre l’Euro de football et les JO de Tokyo, qui ont été repoussés d’un an en raison de la crise sanitaire. Des reports qui ne sont pas sans conséquences. En effet, la course sur route des Jeux est prévue le 24 juillet, alors que le Tour doit s’achever seulement le lendemain. Ce télescopage pourrait donc contraindre certains coureurs à devoir faire un choix entre les deux épreuves.
Pour remédier à ce problème, les organisateurs du Tour de France auraient demandé à Copenhague de modifier les dates initialement prévues. «Je peux confirmer que nous avons reçu une demande du Tour pour discuter du contrat et des dates de notre partenariat», a déclaré le maire de la ville Frank Jensen à la radio danoise DR. L’idéal serait d’avancer le départ d’une semaine et de le fixer au 25 juin.
Mais ce changement serait confronté à un autre souci avec l’Euro, qui se déroulera dans plusieurs villes d’Europe. Et Copenhague est l’une des douze villes hôtes avec quatre rencontres (trois matchs de poules et un huitième de finale) programmées les 12, 17, 21 et 28 juin. Difficile dans ces conditions d’imaginer la capitale danoise accueillir simultanément deux événements d’une telle envergure. D’autant qu’il parait peu probable que l’UEFA ou les organisateurs des JO acceptent de bouleverser une nouvelle fois leur programme. La marge de manœuvre apparait très limitée pour parvenir à trouver une solution. Et c'est une course contre-la-montre qui a commencé…