Le 1er juillet 2006, l’équipe de France affrontait le Brésil en quarts de finale de la Coupe du monde. Une rencontre lors de laquelle Zinédine Zidane a livré un récital resté gravé à jamais.
Les France-Brésil sont toujours particuliers dans l’histoire. Depuis des années, ces rencontres sont fortes en intensité et bien souvent les Bleus ont su tirer leur épingle du jeu. Cette fois-ci encore, les Tricolores allaient l’emporter (1-0). Mais bien plus que cette victoire française, c’est le chef d’œuvre de «Zizou» qui reste dans la légende.
A Francfort ce soir-là, les coéquipiers du n°10 tricolore sont opposés à une formation auriverde, championne du monde en titre, emmenée par Kaka, Ronaldo, Ronaldinho ou encore Adriano. De quoi se dire que le parcours pouvait s’arrêter là. Mais comme le dira plus tard Claude Makélélé, dans une vidéo devenue collector, «Brésil ou pas, m’en bats les c……. ! Brésil ou pas, Ronaldinho, machin, chouette, rien à foutre.»
Et c’est concrètement ce qu’il allait se passer puisque sur le terrain, on ne voyait que les maillots blancs des joueurs dirigés par Raymond Domenech et surtout le génie d’un homme : Zinédine Zidane.
A 34 ans, celui qui disputait sa toute dernière compétition en tant que joueur s’est tout simplement régalé. Et a surtout régalé les fans de football du monde entier. Entre coup de sombrero, passements de jambe, roulettes, crochets, «Zizou» était le seul véritable brésilien sur la pelouse. «Zidane était le magicien du match», dira même Pelé.
Dès sa première touche de balle, à la 35e seconde, on savait que ce match ne serait pas comme les autres. A ce moment précis, l’ex n°5 du Real Madrid réalisait un mouvement sublime. Il récupère le ballon face à Zé Roberto puis alors pressé d’un côté par l’ancien joueur du Bayern Munich, Juninho arrive de l’autre côté. «ZZ» parviendra à s’extirper, tel Captain Tsubasa, en se retournant. Puis voyant arriver Gilberto Silva, il réalisera un passement de jambes pour l’éliminer. Le reste appartient à l’histoire.
Cette rencontre contre la Seleçao était tellement historique qu’elle verra d’ailleurs la seule passe décisive de Zinédine Zidane pour Thierry Henry. Légendaire.