Il n’a pas caché sa joie. Novak Djokovic a retrouvé le chemin de l’entraînement, en début de semaine, du côté de Marbella dans le sud de l’Espagne, où il est confiné depuis plusieurs semaines. Une reprise sur terre battue qu’il a partagé en vidéo sur les réseaux sociaux. Mais le n°1 mondial serbe n’y était pas autorisé, ce qui a crée la polémique.
Car si les sportifs professionnels peuvent à nouveau s’entraîner depuis le début de la semaine, ils ne peuvent pas le faire dans des centres d’entraînement. «L’ouverture des centres d’entraînement et des clubs se fera qu'à partir du lundi 11 mai», a rappelé la fédération espagnole de tennis.
Face aux polémiques naissantes et aux questionnements des sportifs, le Conseil supérieur des sports, qui dépend du ministère espagnol des Sports, a également publié un document pour clarifier les conditions de reprise de l’entraînement.
De leur côté, les responsables ont présenté leurs excuses en indiquant avoir mal interprété les conditions de reprise des sportifs et reconnaissant qu’ils n’auraient pas dû autoriser Novak Djokovic à utiliser leurs installations. «Nous sommes désolés d'avoir mal interprété les règles et des inconvénients provoqués auprès de M. Djokovic ou tout autre citoyen ayant agi de bonne foi», a affirmé le Puente Romano Marbella Tennis Club, dans un communiqué, relayé par l’équipe du Serbe.
Pour éviter les problèmes, le Serbe aurait dû faire comme Rafael Nadal qui a préféré utiliser le court privé d’un ami pour reprendre la raquette.