Depuis près d’un mois et demi, la Ligue 1 est à l’arrêt en raison de la pandémie coronavirus. Mais peut-être plus pour très longtemps. Dans l’attente du déconfinement le 11 mai et la reprise de l’entraînement, une série de recommandations a été émise par l’association des médecins des clubs professionnels (AMCFP) pour retrouver les terrains dans les meilleures conditions sanitaires.
Ce plan est une «proposition d’organisation de déconfinement basée sur connaissances scientifiques dans le cadre particulier du football». Dans un premier temps, l’Association, qui rappelle que «le risque zéro n’existe pas», recommande notamment au club de consulter leurs joueurs pour connaitre leurs conditions de confinement.
Elle préconise ensuite une reprise articulée en quatre étapes. La première consistera à effectuer des examens médicaux entre le 11 et le 15 mai avec des tests Covid-19, biologique, cardiaque ou encore psychologique. Elle sera suivie ensuite par une reprise individuelle estimée à une semaine avant de pouvoir effecteur les premiers entraînements collectifs uniquement par petits groupes comme en Allemagne. La dernière étape ne devrait intervenir qu’à la fin du mois du mai avec la reprise de l’entraînement collectif.
Mais des conditions très strictes devront être respectées. L’ensemble des joueurs devra être testé au moins une fois par semaine avant de pouvoir entrer sur le terrain d’entraînement. Joueurs comme staffs seront également contraints de porter un masque en permanence durant leur présence au centre d’entraînement, hormis lors des exercices physiques, et la température de chaque salarié devra être prise dès leur arrivée.
Durant les séances d’entraînement, une distance d’au moins deux mètres devra être respectée au repos et elle s’étendra à quatre mètres lors des exercices. Si un joueur est positif, il devra être isolé alors qu’une mise en quatorzaine de l’ensemble de l’équipe sera nécessaire si au moins trois cas positifs sont détectés. Et une reprise du ou des joueurs contaminés ne sera possible qu’après un test PCR négatif. Si ce plan devra également s’appliquer pour la Ligue 2, une stratégie sanitaire va devoir rapidement être proposée pour les transports, les hébergements, les stades et les arbitres.