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NBA : 5 matchs historiques à regarder sur NBA League Pass (gratuitement) pendant le confinement

LeBron James lors du Game 5 des finales de conférence Est face aux Pistons en 2007.[Gregory Shamus / Getty Images North America / AFP]

Le coronavirus a imposé un «lock-out» à la NBA et les mesures de confinement (#restecheztoi) en France nous oblige à rester à la maison. Heureusement, NBA League Pass propose une longue liste de matchs historiques à regarder. Dont voici 5 pépites à redécouvrir d'urgence.

Pour ceux qui ne sont pas abonnés à NBA League Pass, sachez que la plate-forme de streaming propose actuellement une offre gratuite, et ce jusqu’au 22 avril (et Trashtalk a déjà sorti son tuto pour en profiter). Cette histoire d’abonnement étant désormais réglée, il est utile de préciser que tous les matchs récents sont disponibles via le calendrier de la plate-forme, avec les rencontres allant d'octobre 2012 au 11 mars dernier, date de la suspension de la NBA en raison de l’épidémie de coronavirus.

Dans l’onglet vidéo (ou "archives" si vous utilisez l’application sur une console, par exemple), vous avez également accès à plusieurs matchs classiques, dont certains n’ont pas pris une ride, et permettent de se remémorer les performances légendaires des anciennes gloires de la ligue. Pour ce premier article consacré au sujet (allez, on vous en promet un autre la semaine prochaine, ok ?), nous avons fait le choix de ne retenir que des matchs de playoffs. Pourquoi ? Parce que c’est là que la tension atteint des sommets, et que les légendes se forgent. Sans plus attendre, passons à la sélection :

1994, Premier tour, Game 5 – Denver Nuggets v Seattle Supersonics

Révélations de la saison 1994 avec un bilan de 63 victoires et 19 défaites, les Sonics de Seattle ne pensaient pas devoir conclure leur 1er tour face aux Nuggets (42v-40d) avec un ultime Game 5, joué à la maison certes, mais quand même. Les hommes de George Karl, emmenés par le duo Shawn Kemp / Gary Payton, avaient plié les deux premiers matchs avec une aisance déconcertante, avant de buter sur une équipe de Denver plus combative que prévue dans le Colorado. Dikembe Mutombo s'élève tel un rempart infranchissable dans la raquette des Nuggets (31 contres au total, soit plus de 6 en moyenne, record NBA pour une série jouée au meilleur des cinq matchs), ce qui pose de sérieux problèmes aux attaquants de Seattle.

Si l’équipe coachée par Dan Issel l’emporte, elle sera la première franchise classée 8e à s’imposer face au leader de sa conférence. Une performance historique en somme. Ce que les Sonics ignorent alors, c’est que deux joueurs du banc des Nuggets vont jouer les premiers rôles dans cette élimination, le meneur Robert Pack, qui inscrira 10 de ses 23 points (meilleur marqueur de la rencontre) au 4e quart-temps, et Brian Williams (qui deviendra plus tard Bison Dele), le remplaçant de Mutombo, qui viendra coller 17 points et gober 19 rebonds pour permettre à Denver d’entrer dans l’histoire, et offrir aux fans ce moment inoubliable où Dikembe s’écroule de joie sur le parquet en tenant la balle dans ses mains.

1991, NBA Finals, Game 1 – Chicago Bulls v Portland Blazers

Ladies et gentleman, le «Shrug Game» de Michael Jordan est disponible. WAAAaaaAAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA !!!!!! Le 3 juin 1992, His Airness se prépare à affronter les Portland Trail Blazers pour le Game 1 des NBA Finals. Les Chicago Bulls sont bien décidés à défendre leur titre face à une équipe qui compte dans ses rangs Clyde Drexler, que certains observateurs n’hésitent pas à comparer à… Michael Jordan. Il n’en fallait pas plus au numéro 23 des Bulls pour prouver au monde entier qu’il est, et de loin, le meilleur joueur sur Terre.

Et c’est ce qu’il va faire dès le premier match, avec le record de points inscrits dans une mi-temps en finale NBA (35 points) et 6 paniers plantés à trois points (là aussi un record pour une finale à l’époque, que Ray Allen battra en 2010). Le mec était tellement chaud bouillant qu’il finira par hausser les épaules (le fameux ‘shrug’) en regardant la table de marque après un tir primé, comme pour dire : «Qu’est-ce que vous voulez ? Tout rentre !». Le reste de la série sera nettement moins facile (ils s’inclineront à domicile au Game 2), mais verra toutefois Chicago s’imposer en six matchs.  

2000, NBA Finals, Game 6 – Los Angeles Lakers v Indiana Pacers

C’est le match du premier titre pour le duo Shaquille O’Neal / Kobe Bryant sous le maillot des Lakers de Los Angeles. Menés pendant la quasi-totalité de la rencontre, les Californiens vont se sublimer au 4e quart temps derrière un Shaq dominateur (41 points, 12 rebonds), et des paniers décisifs inscrits par Rick Fox, Derek Fisher et Robert Horry. Mais aussi une interception magistrale de Brian Shaw. Kobe Bryant n’a pas encore 22 ans (le mec a réalisé un Game 4 légendaire quelques jours auparavant, pour rappel), et malgré sa maladresse, se battra bec et ongles pour permettre aux siens de l’emporter (26 points, 8/27 aux tirs, 10 rebonds et 4 passes décisives).

En face, Jalen Rose, Austin Croshere et Dale Davis se distinguent. Reggie Miller ne parvient pas à régler la mire à trois points (2/10). Rik Smits est freiné par les fautes. Mark Jackson (Ah ! Cette belle époque où il n'était pas aux commentaires) frôle le triple-double (10 points, 11 passes, 8 rebonds). Mais aucun d’eux n’est en mesure d’empêcher le sacre des Lakers. Shaquille O’Neal est trop imposant, il est inéluctable, il est dévastateur, et ne fait alors qu'entamer son règne sur les deux saisons à venir.

2001, Finale de conférence Est, Game 7 – Philadelphia Sixers v Milwaukee Bucks

Un duel au sommet entre Ray Allen et Allen Iverson. Mais aussi une des séries les plus controversées de l’histoire de la NBA (pas si loin derrière les finales de conférence Ouest de 2002 entre les Lakers et les Kings). Dans un Game 7 décisif à domicile, celui qui était surnommé «The Answer», et qui a été nommé MVP de la saison régulière cette année-là, plante 44 points et distribue 7 passes pour permettre aux Sixers de retrouver les NBA Finals où la franchise n’avait plus posé les pieds depuis 1983.

Mais pour Ray Allen et George Karl, cette finale de conférence Est a été manipulée par la NBA, avec des arbitres aux ordres pour faire gagner les Sixers. Les deux se verront d’ailleurs contraint de payer 85.000 dollars d’amende pour leurs propos après l'élimination des Bucks. Selon eux, la décision de la ligue de suspendre Scott Williams pour le Game 7 après une faute flagrante dans le match précédent, sans qu'il soit expulsé sur le coup, en était la preuve flagrante. Tout comme la disparité aux lancer-francs, au niveau des fautes techniques, etc. Encore aujourd'hui, Ray Allen reste persuadé que la NBA est intervenue en faveur des Sixers dans cette série.

2007, Finale de conférence Est, Game 5 – Cleveland Cavaliers v Detroit Pistons

C’est entouré de Sasha Pavlovic, Eric Snow, ou encore de Drew Gooden que LeBron James a réussi à vaincre les Pistons de Detroit en finale de conférence Est en 2007. A seulement 22 ans, «King James» a littéralement porté son équipe sur ses épaules en enchaînant les paniers décisifs pour permettre à Cleveland de s’imposer sur le parquet des Pistons au terme d’un match épique terminée après une double prolongation.

«On a tout essayé pour l’arrêter. Mais il n’y avait rien à faire», constatera Chancey Billups à la fin de la rencontre. Ce match est l’un des plus grands accomplissements dans la carrière de LeBron James, tant il est esseulé sur le terrain face à une équipe de vétérans exclusivement concentrés sur sa personne. Une vraie claque à l'époque !

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