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Coronavirus : les JO de Tokyo vont-ils être reportés d'un an ou deux ?

Le scénario catastrophe devient de plus en plus envisageable. [Philip FONG / AFP]

Les jours passent et les événement sportifs annulés ou reportés à cause de l'épidémie de coronavirus se multiplient. Et le plus important d'entre eux, les Jeux olympiques prévus cet été à Tokyo, pourrait lui aussi être concerné.

Si une annulation des olympiades, qui doivent se dérouler du 24 juillet au 9 août, n'est pour le moment pas à l'ordre du jour, l'hypothèse d'un report est plus que jamais envisagée. C'est en tout cas ce qu'a confié Haruyuki Takahashi, un des vingt-cinq membres du comité d'organisation des JO, au Wall Street Journal.

«Je ne pense pas que les Jeux pourraient être annulés, mais plutôt reportés, assure le responsable Japonais. Le Comité International Olympique serait en grande difficulté en cas d'annulation, notamment en raison des droits de télévision américains».

Mais ce report ne serait pas simplement de quelques semaines. Selon Haruyuki Takahashi, il faudrait plus vraisemblablement tabler sur un décalage d'un ou deux ans.

Une annulation «inconcevable» selon la ministre japonaise

La ministre japonaise des Jeux olympiques a jugé mercredi 11 mars «inconcevable» de reporter ou d'annuler les JO de Tokyo, alors que l'épidémie de nouveau coronavirus continue de soulever des questions sur le maintien de l'événement cet été.

«Du point de vue des athlètes qui sont les acteurs principaux des Jeux de Tokyo, alors qu'ils se préparent pour cet événement qui n'arrive qu'une fois tous les quatre ans (...), c'est inconcevable" d'annuler ou de reporter l'événement, a déclaré Seiko Hashimoto devant des parlementaires nippons. La ministre a toutefois reconnu que «c'est au Comité international olympique (CIO) qu'il revient de prendre la décision finale sur les Jeux». «Nous pensons qu'il est important que le gouvernement donne une information correcte pour que le CIO puisse prendre une décision appropriée», a-t-elle ajouté.

Thomas Bach, le président du Comité international olympique, avait quant à lui assuré, le 4 mars dernier, que «ni le mot annulation ni le mot report [n'avaient] été évoqués durant la réunion de la Commission exécutive».

Jusqu'alors, ni les boycotts (en 1980 à Moscou et 1984 à Los Angeles), ni les virus Sras (en 2003) ou zika (avant les JO de Rio-2016) n'ont eu raison du rendez-vous quadriennal. Seules les guerres mondiales ont entraîné l'annulation des Jeux Olympiques prévus en 1916 à Berlin ou en 1940 à Sapporo (hiver) et Tokyo (été), et 1944 à Cortina d'Ampezzo (hiver) et Londres (été).

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