Sur courant alternatif, les Lakers et les Clippers ont peiné pour venir à bout des mal classés Detroit et New York, contrairement à Miami, toujours aussi intraitable à domicile aux dépens de Portland, dimanche en NBA.
Les Lakers contre-attaquent
Pendant que Quentin Tarantino triomphait aux Golden Globes avec «Once Upon a Time in Hollywood», les Lakers eux se sont employés à dominer les Pistons (106-99) dans un match aux allures de «Golden Blocks», puisqu'ils ont réussi 20 contres, soit le 2e plus grand nombre dans l'histoire de la franchise.
Anthony Davis en a infligé 8 à lui seul, passant près d'un triple-double assez rare, avec 11 rebonds et 24 points, dont 5 dans les dernières secondes qui ont éteint les derniers espoirs de Detroit. JaVale McGee et Dwight Howard, ont aussi fait le mur, respectivement six et cinq fois.
LeBron James n'a pas réussi de contre, mais un triple-double (21 pts, 14 rbds, 11 passes) ayant grandement contribué au cinquième succès de rang des Californiens, plus que jamais leaders à l'Ouest mais qui ont déploré l'entorse à une cheville d'Avery Bradley.
La grosse défense imposée par L.A. a aussi eu pour effet pervers d'offrir 35 lancers francs à Detroit qui en a inscrit 30, pour prendre l'avantage à l'abord du quatrième quart-temps (79-75) dans le sillage de Derrick Rose auteur de 28 points en 29 minutes. A noter que Sekou Doumbouya, encore titulaire, a fini avec 11 points et 5 rebonds, mais aussi 6 fautes.
Les Clippers se ressaisissent
Humiliés au Staples Center la veille par Memphis (140-114) après un match sans envie, les Clippers ont montré un autre visage face à New York, mais il a fallu que Montrezl Harrell, Paul George et Lou Williams cumulent 98 points pour assurer un court succès (135-132) face à des Knicks tenaces.
Ce sont d'ailleurs les New Yorkais qui ont démarré fort, avec 45 points (!) dans la musette de Californiens alors amorphes, comme la veille. Doc Rivers, qui avait pourtant fustigé l'attitude de ses joueurs, a cru que le cauchemar se prolongeait. Mais ils sont vite redevenus combatifs, dans le sillage de leur «guerrier» Patrick Beverley, remis d'une blessure à un poignet.
Kawhi Leonard absent (genou gauche), Lou Williams a sonné la révolte en marquant 19 de ses 32 points lors du 2e quart-temps, Paul George en a inscrit autant et l'indispensable Montrezl Harrell a égalé la meilleure marque de sa carrière (34 pts).
C'est la première fois dans l'histoire de la franchise que trois joueurs finissent une rencontre au-delà des 30 points. Signe d'une implication retrouvée pour des Clippers, toujours 4e à l'Ouest.
New York, où l'arrière Marcus Morris a marqué 38 points et où Frank Ntilikina a retrouvé une place de titulaire (7 pts, 5 passes, 4 rebonds), reste avant-dernier à l'Est.
Le Heat reste maître chez lui
Miami est quasiment imprenable cette saison sur son parquet, où seuls les Lakers se sont pour l'heure imposés en 18 réceptions. Portland, en plein road-trip sur la côte Est, en a fait les frais (122-111), subissant la loi de Floridiens qui étaient pourtant privés de leur leader Jimmy Butler, souffrant du dos.
En son absence, c'est le Slovène Goran Dragic qui a eu la main chaude pour le Heat, réussissant sept paniers sur dix tentatives derrière l'arc, pour 29 points marqués au total et 13 passes délivrées, en sortie de banc.
Le pivot Bam Adebayo a aussi eu un gros impact avec ses 20 points (8 rbds, 6 passes), pour permettre à Miami de conforter sa 3e place à l'Est.
Côté Blazers, qui étaient privés de CJ McCollum victime d'une infection respiratoire, Damian Lillard a réussi son cinquième match d'affilée à au moins trente points (34, 12 passes). Hassan Whiteside, qui retrouvait pour la première fois son ancienne équipe, a aussi été très bon (21 pts, 18 rbds) mais cela n'a pas suffi à la franchise de l'Oregon qui cède la 8e place à San Antonio à l'Ouest.