Un rêve devenu réalité. Le club de Linas-Montlhéry, qui évolue en Régional 1 (6e division), a hérité du PSG en 32e de finale de la Coupe de France. Une rencontre pour le moins déséquilibrée, mais surtout particulière pour la formation de l’Essonne et ses joueurs, pour la plupart supporters de club de la capitale. Tout comme l’entraîneur.
Stéphane Cabrelli est bien plus qu’un simple fan de Paris. Le coach est abonné au Parc des Princes depuis de longues années. Mais il ne se contente pas d’aller au stade de la Porte d’Auteuil. Il lui arrive même de faire certains déplacements. Et pas n’importe lesquels. Stéphane Cabrelli voyage de temps à autre à travers à l’Europe pour assister aux grandes affiches européennes de son club de cœur. Comme il y a deux ans lorsqu'il s'est rendu à Madrid pour 8e de finale aller de la Ligue des champions face au Real. «C’est un tirage de rêve, ça va être dur de dormir», a-t-il confié au Parisien à l’issue du tirage au sort.
Et il n’est pas le seul qui a dû avoir du mal à trouver le sommeil. Son capitaine Johan Rocca, qui a passé quatre ans au centre de formation du PSG, était lui aussi tout excité. «On vit un truc de fou. À titre personnel, c’est le rêve absolu (…). À 33 ans, je savoure ce merveilleux moment», a lancé le milieu de terrain.
Lui comme d’autres de ses coéquipiers ont désormais un autre rêve, outre récupérer les maillots de Neymar ou Kylian Mbappé : jouer la rencontre au Parc des Princes. «On verra avec le président, mais ce sera peut-être bien de pouvoir jouer au Parc des Princes», a déclaré Johan Rocca au quotidien. Mickaël Bertansetti, qui «ne réalise pas», se laisse encore le temps de la réflexion et devrait prendre une décision avant la fin de la semaine.
Nous affronterons Linas-Montlhéry (R1) en 32e de finale de la #CDF
Match le 4, 5 ou 6 janvier 2020 pic.twitter.com/6zz4bQOodM— Paris Saint-Germain (@PSG_inside) 9 décembre 2019