Ce n'était pas une partie de plaisir mais il y est parvenu. Six semaines seulement après son dernier combat, Arsen Goulamirian a conservé son titre mondial WBA des lourds-légers en battant Constantin Bejenaru, samedi 28 décembre à Marseille.
«Feroz», âgé de 32 ans, garde ainsi sa ceinture de «super-champion» et compte désormais 26 victoires (dont 18 avant la limite) en autant de combats. A Marseille, où il revenait pour la troisième fois en moins de deux ans, le Franco-Arménien voulait terminer en beauté une année 2019 frustrante.
L’an prochain, il sera question pour lui de s’attaquer aux ceintures mondiales des trois autres grandes fédérations professionnelles (WBC, WBO, IBF). Mais samedi, encore fallait-il se défaire d'un adversaire difficile à cerner. Bien qu'âgé de 35 ans, Bejenaru ne comptait que 14 apparitions, toutes victorieuses (dont 4 KO) dans sa carrière professionnelle débutée en 2012.
Goulamirian fatigué mais heureux
Huitième au classement WBA, Bejenaru a finalement abandonné la partie avant la 10e reprise, alors qu'il venait d'être compté par l'arbitre dans celle d'avant. Il a pourtant dominé jusqu’à mi-combat, coupant Goulamirian à l’arcade et réalisant les plus beaux enchaînements. Mais il s’est peu à peu éteint, laissant alors l’initiative à «Feroz» qui, cherchait le KO depuis le début. Le champion du monde en titre a fait vaciller deux fois son adversaire avant de le mettre à terre.
«Je n’arrivais pas à trouver la position pour frapper comme je le sens, je ne suis pas à l'aise avec mes crochets. Comme il bougeait beaucoup, qu'il était rapide et réactif, il m'a gêné», a expliqué un Goulamirian «fatigué» à la sortie du ring, mais heureux d'avoir tenu son pari.