C’est en habitué qu’il se présentera au 34e All Star Game, le dimanche 29 décembre à l’AccorHôtelArena de Paris. Après quatre années en Espagne, Antoine Diot a fait son retour en France du côté de l’ASVEL et disputera son 5e match des étoiles. Pour son plus grand plaisir.
Qu’est-ce que représente le All Star Game ?
C’est toujours intéressant de disputer le All Star Game, un petit peu sans pression, pour le fun. Mais c’est aussi une belle récompense d’être sélectionné et d'y participer, ça récompense tout un travail. Après, il ne faut pas se reposer sur ça, il faut continuer a avancer, la saison est longue.
C’est votre cinquième participation et la première remonte à 2009…
Ca vieillit ! C’est une bonne chose, ça veut dire que le travail sur la longueur a été réussi. J’espère en connaître d’autres dans les années qui arrivent.
Quel est votre meilleur souvenir dans un All Star Game ?
C’est toujours difficile d’en retenir un seul. Mais si je devais retenir une image en particulier, c’est l’année où on est sorti de la limousine sur le parquet (en 2009). C’est assez impressionnant.
A nous de donner envie aux gens d'aller voir les clubs de basketAntoine Diot, meneur de jeu de l'ASVEL
Est-ce important d’avoir ce type d’événement pour l’image du basket en France ?
Oui car ça amène un public différent et par ces événements on essaie d’accrocher un maximum de gens. Chaque année Bercy est plein et c’est à nous de montrer sur le terrain de donner envie d’aller voir les clubs en saison.
La place du basket devient de plus en plus forte en France…
Oui mai à nous de continuer pour que ça le soit encore plus. Avec l’équipe de France notamment qui est une vitrine incroyable pour le grand public. Je pense qu’on a la chance d’être de plus en plus diffusés et ça c’est très important. Plus on parle du basket, mieux ce sera pour le grand public. Après à nous de nous défoncer sur le terrain, d’avoir du respect, des valeurs, de la combativité pour que les gens s’y attachent.
Aux clubs aussi d’être performants en Europe…
Oui, sur la scène européenne, les clubs doivent aussi faire de belle chose. Il y a bien évidemment l’Euroligue, qui est la plus grosse qui amène du monde. Quand tu joues contre le Barça, le Real Madrid, ca attire.
Que ce soit en Jeep Elite ou Euroligue, le début de saison est parfait ?
C’est très satisfaisant en effet. En Euroligue, on fait un début de saison inespéré. Peu de monde s’attendait à ce qu’on soit là. Mais les titres se jouent en fin de saison, et ce que l’on veut ce sont les titres. Si au bout du compte, on ne gagne pas de titres, ça restera une année décevante.
Oui, j'aimerais retrouver l'équipe de FranceAntoine Diot, meneur de l'ASVEL
Heureux de votre retour en France ?
Complètement. J’ai vécu quatre années magnifiques à Valence (Espagne), ça été fou avec des hauts et des bas mais très content de faire partie du projet ASVEL.
Vous n’avez pas participé aux Mondial de Basket, mais pourquoi pas les JO de Tokyo ?
Oui j’aimerais retrouver ce maillot bleu. C’est toujours un objectif. Après je ne me fixe pas les JO en ligne de mire. Il faut que je continue à bosser sur mon jeu, que je fasse une belle saison avec l’ASVEL et si j’ai la chance que le sélectionneur m’appelle cet été, évidemment que je répondrai présent. Mais je ne me focalise pas là-dessus. J’ai appris par mes expériences passées que vivre au jour le jour était la meilleure chose à faire.
Fin d’année oblige, c’est l’heure des voeux. Que peut-on vous souhaiter pour 2020 ?
Des titres avec l’ASVEL. La leaders cup et en ligne de mire le championnat de France. Pourquoi pas un petit peu plus haut en disant des playoffs Euroligue ou même un Final four pourquoi pas rêver grand. Et après les JO évidemment avec une médaille en or, ce serait l’année parfait je pense, je signe de suite.