C’est un énorme ouf de soulagement qui a traversé le Groupama Stadium au coup de sifflet final. Malgré son match nul, ce mardi, contre le RB Leipzig (2-2), Lyon a arraché son billet pour les 8es de finale de la Ligue des champions. Mais que ce fut compliqué.
Et c’est presque un miracle que le club rhodanien soit au rendez-vous européen au printemps prochain pour la deuxième saison consécutive au terme d’une soirée qui était tout proche de virer au cauchemar.
La faute à une première période catastrophique des hommes de Rudi Garcia, qui étaient assurés d'être qualifiés et de terminer premier de leur groupe en cas de succès. Mais ils ont été plombés par deux penalties concédés et transformés par Emil Forsberg (9e) puis Timo Werner (33e). Et à la pause, on voyait mal comment ils pouvaient inverser la tendance tant ils ont semblé amorphe et dépassé sur tous les plans par la formation allemande.
Mais l’impensable a finalement a eu lieu. Et, pour des Lyonnais plongés dans le noir, la lumière est venue d'une frappe enroulée d’Houssem Aouar, auteur du premier but de sa carrière en Ligue des champions, au retour des vestiaires (50e) avant que Memphis Depay, qui a une nouvelle fois endossé le costume de sauveur, ne délivre ses coéquipiers et tout un club ave son cinquième but cette saison dans la compétition en fin de rencontre (82e). Mais pas de quoi fanfaronner pour des Gones, qui ne doivent finalement leur qualification qu’à la victoire de Benfica contre le Zénith Saint-Pétersbourg (3-0).
Ni d’apaiser les tensions avec les supporters. Des incidents ont même éclaté entre le kop du virage nord et certains joueurs gâchant la fête. C'est une banderole hostile au défenseur Marcelo qui aurait mis le feu aux poudres et déclenché la colère de Depay. De tristes événements qui prouvent qu’il y a encore du chemin à accomplir pour donner un peu d’éclat à une saison jusque-là bien terne.
Et l'OL devra montrer autre chose pour être compétitif et espérer aller plus loin sur la scène européenne. Il a deux mois pour y parvenir, mais la charge de travail s'annonce conséquente pour Rudi Garcia et ses joueurs.